Raymond Tshibanda N’Tungamulongo, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale s’est adressé hier 23 mars 2016 Conseil de sécurité, à New York.
Le chef de la diplomatie congolaise a notamment relevé ce qu’il qualifie d’écueils à l’organisation des élections.
L’absence d’un fichier électoral fiable et inclusif prenant en compte tous les congolais aujourd’hui en âge de voter, comme les nouveaux majeurs, les congolais de l’étranger, les déplacés ou refugiés retournés dans leurs milieux de résidence. L’organisation de bonnes élections requiert donc l’actualisation du fichier devant nécessairement prendre en compte la nouvelle nomenclature administrative du pays découlant de la création de nouvelles provinces et la délivrance de la carte d’électeurs à tous les congolais en âge de voter.
L’absence d’un calendrier réaliste et consensuel, celui publié, à l’époque, par la Commission Electorale Nationale Indépendante ayant été rendu non opérationnel suite aux multiples voix discordantes au sein de la classe politique.
La sécurisation du processus électoral pour garantir le bon déroulement des scrutins et le rôle que devrait jouer la classe politique dans la promotion d’un environnement favorable à un processus électoral apaisé.
Enfin le financement du processus électoral.
Un commentaire
« Si quelque chose ne marche pas, Il faut changer des directions. Il est temps de nous dire: la situation en République démocratique du Congo n’a rien avoir avec toutes ces raisons, mais c’est une question de comprendre que le moment est venu. Comme on dit en diplomatie: là ou il y a la volonté, Il y a le chemin ».