Les affrontements violents opposent depuis deux jours les troupes de Forces Armées de la République Démocratique du Congo [FARDC] aux rebelles du mouvement du 23 Mars, M23, dans plusieurs localités du territoire de Rutshuru dans la province du Nord-Kivu. Alors que l’armée Congolaise a avancé un bilan d’un rebelle tué et d’un autre capturé dans les combats du mardi dernier, le centre d’étude pour la promotion de la paix et des droits humains, Cepadho, annonce la reprise des combats ce mercredi. Le bilan provisoire fait état de cinq rebelles tués annonce cet ONG, qui documente les violations des droits humains à l’est du pays.
Dans un entretien exclusif avec Politico.cd, François Nzekuye, député élu du territoire de Rutshuru condamne la résurgence de cette rébellion. Séjournant en province du Nord-Kivu en raison de vacances parlementaires et en pleine mission de sensibilisation des populations locales pour l’enrôlement massif, ce député national membre du parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, PPRD, pense que le retour des hostilités dans cette partie du Nord-Kivu viendra fragiliser le tissu économique et social des habitants du Nord-Kivu en général et du territoire de Rutshuru en particulier, qui connait actuellement d’autres problèmes sécuritaires. « Je rappelle aux membres du M23 et à leurs alliés que la voie royale pour conquérir le pouvoir et l’exercer passe par les élections » a-t-il interpellé.
François Nzekuye appelle le commandement du M23 à cesser toute visée insurectionnelle en cette période où la commission électorale s’active pour identifier les électeurs. « C’est ici l’occasion pour moi d’appeler ces rebelles à laisser la CENI enrôler les électeurs dans la province du et finir l’opération sur tout le territoire national. À la fin de l’année, ils pourront se présenter aux élections prévues et ainsi exercer le pouvoir par la voie démocratique, au lieu de faire recours aux armes avec toutes les conséquences encourues par la population. »
Depuis le mois de janvier 2017, le gouvernement Congolais, Ougandais et des organisations non gouvernementales ont alerté sur une tentative de fuite d’éléments du M23 et leur réorganisation au camp militaire de Bihanga (Ouganda) où les éléments de cette rébellion étaient cantonnés depuis leur débâcle en 2012. La rébellion qui avait annoncé la fin de sa lutte armée suite aux accords de Nairobi signé avec Kinshasa avait plusieurs fois dénoncé le non respect de l’esprit de l’accord par Kinshasa.
Des captifs de ce groupe armé détenus par le commandement des opérations militaires Sokola2 à Goma ont déclaré être ramené en RDC sous la conduite de Sultani Makenga, chef militaire du M23 pour mener une nouvelle guerre contre Kinshasa.
Fiston Mahamba
2 commentaires
kabila ce le fondateur du M23 celui qui a donnez des arme a makenga pour s’ aimes le desordre au congo . il ne veut pas quite le pouvoir, un criminel tu sera juge un jour
Se notre president monsieu,pourquoi lui faire ça?.
comment vous pouve vous sentir si c’etais vous?.
moi je suis chomeur il ya 2 ans me je ne dit rien parceque se ne pas encore le temps.le respect est un atout dans la vie humaine.
merci pour la comprehension.