Candidat au poste de président du conseil des sages du Rassemblement, Joseph Olenghankoy monte sur ses grands chevaux. Il affiirme qu’il n’a pas été agressé au dpicole d’Etienne Tshisekedi dans la commune de Limete. Lors d’une conférence de presse organisée au siège de son parti, il a reconnu qu’il y a eu une bousculade dont les victimes étaient principalement des journalistes. Le président du FONUS indique qu’il n’a pas compris grand’chose sur le champ, mais ce n’est qu’après qu’il a su que c’était un coup monté contre sa personne.
« C’est quand les coups de fils ont commencé de venir de partout que j’ai réalisé que c’était une cabale organisée. Ce sont des gens qui sont venus avec une brutalité mais personne ne m’a atteint. C’est un certain Ibrahim qui a orchestré et planifié tout ça pour me faire passer pour quelqu’un d’indésirable à Limete », a-t-il signalé.
Retraçant les faits, Joseph Olenghankoy a affirmé que les membres du Rassemblement étaient en réunion avec les ambassadeurs au siège de l’UDPS faisant office du siège du Rassemblement. À l’issue de cette réunion, ces ambassadeurs se sont recueillis devant la chapelle dressée pour la circonstance. À en croire ses propos, tout a commencé lors des interviews. Trois jeunes gens ont fait irruption dans le but d’interrompre ces interviews.
Habitué à ce genre d’incidents, Joseph Olenghankoy les a banalisés.
« Il ne faut pas tomber dans ces distractions. Il faut relever le défi sur trois axes qui nous ont été legué par Tshisekedi: nous mobiliser sur le chemin du dialogue, retourner le corps à Kinshasa pour lui rendre les plus grands honneurs et garder l’unité. Il faut préserver l’unité qu’il nous a laissée à Genval », a-t-il exhorté.
Il en a profité pour faire apelle à la mobilisation générale autour des obsèques du Sphinx de Limete. « Le peuple doit rester souder et serein. Nous devons démontrer au monde que personne n’a été autant pleurer en Afrique. Si sous d’autres cieux, les dirigeants se sont mobilisés pour lui rendre cet honneur a fortiori dans son propre pays où il a sacrifié toute sa vie », a-t-il souhaité.
Et de renchérir: « En politique, plus on monte, plus les ennemis s’augmente. C’est de bonne guerre et la personne qui peut m’abattre n’est pas encore née. Je suis quelqu’un de juste et je n’ai jamais triché dans ce que je fais. Nous ne devons pas donner à qui que ce soit l’occasion de créer des troubles ou de désunion au sein de l’opposition ».
Aline Engbe, Barick Buema et Fiston Mahamba
Un commentaire
Il est vrai que tout ce que nous connaissons dans notre pays RDC c’est l’egoisme et tout le monde veux etre au sommet de l’etat et surtout le non respect de la parole c’est ce qui nous caracterise.