Lors de son speech à la 78 ème Assemblée générale des Nations unies, le Président du Nigeria Bola Tinubu a porté la voix de la République démocratique du Congo qui fait face à une unième agression et multiples conflits armés à cause de ses ressources minières qui fait d’elle, un scandale géologique.
Le Chef de l’État fédéral du Nigeria a rappelé devant la tribune des Nations unies que le quatrième aspect important de la confiance et de la solidarité mondiales est de protéger les zones riches en minerais du continent contre le pillage et les conflits.
« Beaucoup de ces zones sont devenues des catacombes de misère et d’exploitation. La République démocratique du Congo en souffre depuis des décennies, malgré la forte crise, la présence de l’ONU sur place », a déploré le Président nigérian, Bola Tinubu.
Exaspéré de la situation sécuritaire et humanitaire du pays de Kimpa-nvita et de Simon Kimbangu, le Président Nigérian a déclaré que l’économie mondiale doit beaucoup à la RDC, mais ne lui donne que très peu pendant que des entités fortement riches financent des criminels locaux, qui du reste sèment la terreur et participent aux tractations socio-économique du continent africain.
« Des entités étrangères qui sont encouragées par des criminels locaux, qui aspirent à devenir de petits chefs de guerre ont réduit des milliers de nos citoyens en servitude pour extraire illégalement de l’or et d’autres ressources. Des milliards de dollars destinés à améliorer la nation alimentent désormais d’innombrables entreprises violentes», a-t-il asséné.
Dans la même perspective, le Président Bola Tinubu a accusé les multinationales de « criminelles financières ». Pour lui, cette situation menace la paix et met la sécurité nationale en grave danger.
« Compte tenu de l’ampleur de cette injustice et des enjeux élevés que cela implique, de nombreux Africains se demandent si ce phénomène est accidentel ou intentionnel », s’est-il questionné.
Ainsi, le Président nigérian a demandé aux pays membres de réagir en travaillant avec les Présidents africains pour dissuader leurs entreprises et nationaux de ce pillage des richesses du continent au XXIe siècle.