Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a procédé, ce mardi 26 septembre 2023, à l’ouverture des activités de l’Assemblée générale de l’Union des Conseils économiques et sociaux en Afrique (UCESA) qui réunit plusieurs délégations venues du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de la Centrafrique, du Congo-Brazzaville, de l’Algérie, du Maroc, du Tchad, du Bénin et autres pays.
Ces assises qui se tiennent durant deux jours à Kinshasa précisément à Pullman Hôtel, sont placées sous le thème : « la mobilité climatique en Afrique».
Dans son discours, le Chef du gouvernement congolais a rappelé que ce conseil économique et social qui joue le rôle d’un organe consultatif a pour mandat de s’assurer que les préoccupations des populations sont bel et bien reflétées dans les politiques publiques, programmes et projets initiés par le gouvernement et les autres institutions tant au niveau national que provincial.
« … Ma présence dans cette salle devra servir de rappel, s’il en était encore besoin, de l’importance que mon gouvernement accorde à la collaboration constante avec le Conseil économique et social », a-t-il fait remarquer.
À cet effet, il a rassuré les participants que, à plus d’une occasion, «les préconisations formulées à travers vos avis ont permis, soit de nous conforter dans nos options, soit de les réorienter lorsque cela s’avérait nécessaire. Je ne doute pas un seul instant, que les travaux et les conclusions de cette Assemblée générale influenceront les prochaines politiques publiques dans nos différents pays».
Pour ce qui concerne la RDC, pays hôte, Sama Lukonde a souligné que ces assises suscitent beaucoup d’espoir pour la redéfinition et la requalification de son programme lié au climat. Et, poursuit-il, le gouvernement congolais croit qu’il en sera de même pour les gouvernements des pays membres de l’AICESIS et de l’UCESA.
Pour lui, la thématique au centre des travaux de cette Assemblée générale est plus que d’actualité.
« En effet, les changements climatiques sont une réalité déjà vécue par plus de nos compatriotes, de nos communautés. Leurs effets ont négativement affecté plusieurs systèmes de production dont dépendent nos communautés ainsi que leurs milieux de vie, soit en perturbant les paramètres climatiques tels que les températures locales, la pluviosité, les vents, etc., soit en infligeant des modifications substantielles aux paysages par des évènements climatiques extrêmement graves comme les vagues de chaleur, les pluies abondantes, les ouragans, les tornades, etc », a-t-il fait savoir.
D’après lui, les migrations climatiques, qu’il n’est pas possible d’éviter, constituent une véritable menace à la paix et à la stabilité des communautés et des pays. Ainsi, exhorte-t-il, «nous devons désormais les intégrer tout autant dans la planification de notre développement que dans notre agenda diplomatique».
Dans un autre registre, le Chef du gouvernement congolais a fait remarquer que les résultats des réflexions ne manqueront pas de servir de boussole et de guide pour orienter les politiques du gouvernement.
« Je tiens donc à vous rassurer de notre intérêt particulier en tant que Chefs des exécutifs de nos pays respectifs, quant aux résultats de vos réflexions qui, j’en suis certain, ne manqueront pas de nous servir de boussole et de guide pour orienter nos futures politiques, programmes et projets en y intégrant pleinement cette dimension qui nous est imposée par la force des circonstances », a-t-il conclu.