A travers une déclaration consultée par POLITICO.CD, l’opposant Martin Fayulu a sollicité l’implication des Présidents de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) et du Président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso de manière à mettre toutes les parties prenantes congolaises autour d’une même table dans le but d’introduire les « correctifs » nécessaires au processus et de s’accorder sur les règles du jeu électoral.
L’acteur politique congolais a adressé cette demande après l’annonce de sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 20 décembre de cette année, selon le calendrier de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Martin Fayulu a postulé à la magistrature suprême comme en 2018 malgré le fait que plusieurs de ses revendications n’aient pas été prises en compte. Sa décision de ne pas aligner les candidats aux élections législatives nationales et provinciales n’aura rien changé. L’initiateur du parti politique Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECiDé) exigeait la recomposition d’une centrale électorale « consensuelle » et celle de la Cour constitutionnelle.
Bien plus, l’opposant arrivé deuxième lors du scrutin présidentiel contesté de décembre 2018 ayant proclamé la victoire de Félix Tshisekedi, réclamait la révision du fichier électoral de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Selon lui, l’actuel fichier électoral contiendrait pas moins de 10 millions d’électeurs fictifs. Fayulu accuse également la centrale électorale de gonfler le nombre d’électeurs majoritairement dans les provinces du Grand-Kasaï, fief natal de l’actuel Président congolais pour préparer une « nouvelle » fraude électorale.