Dans un décret datant du 24 octobre dernier, le Président des États-Unis d’Amérique, Joe Biden a décidé de prolonger pour une nouvelle fois, d’une année, l’urgence nationale à l’égard de la République démocratique du Congo.
À en croire ce document consulté par POLITICO.CD sur le site de la Maison Blanche, depuis 2006, par le décret 13413, Washington a déclaré une urgence nationale en vertu de la loi internationale sur les pouvoirs économiques d’urgence afin de faire face à la menace « inhabituelle et extraordinaire » pour la politique étrangère des États-Unis constituée par la situation en République démocratique du Congo, qui a été marquée par des violences généralisées et des atrocités qui continuent de menacer la stabilité régionale.
« Le président a pris des mesures supplémentaires pour faire face à cette urgence nationale dans le décret 13671 du 08 juillet 2014. La situation par rapport à la République démocratique du Congo continue de constituer une menace inhabituelle et extraordinaire pour la politique étrangère des États-Unis », a indiqué l’administration Biden.
Selon la Maison Blanche, c’est pour cette raison, que l’urgence nationale déclarée dans le décret 13413 du 27 octobre 2006, tel que modifié par le décret 13671 du 08 juillet 2014, doit continuer une nouvelle fois de se poursuivre au-delà du 27 octobre 2023.
« Par conséquent, conformément à l’article 202(d) de la National Emergencies Act (50 U.S.C. 1622(d)), je continue pendant un an l’urgence nationale en ce qui concerne la situation en relation avec la République démocratique du Congo déclarée dans le décret 13413, tel que modifié par le décret 13671 », a précisé le Président américain, Joe Biden.
En maintenant l’urgence nationale à l’égard de la République démocratique du Congo, les États-Unis vont une nouvelle fois comme en 2006, 2014 ou encore 2018, maintenir également leur position de prise des décisions sur le pays, notamment en adoptant des sanctions économiques et financières contre des personnes physiques ou morales directement ou indirectement liées à l’instabilité sécuritaire dans la partie Est de la et dans la sous-région.