Le président de la République Félix Tshisekedi ne cesse d’insister sur le retrait accéléré de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco). Comme lors de l’Assemblée générale de l’ONU à New-York en septembre dernier, le Chef de l’État congolais est revenu à la charge ce mardi 14 novembre.
Alors qu’il se tenait devant le congrès congolais au Palais du peuple à Kinshasa, le Président Félix Tshisekedi a clairement montré son intérêt pour le départ de la force onusienne qu’il accuse toujours de n’avoir pas réussi à faire face aux rebellions et conflits armés qui dévastent la partie orientale de la RDC.
« Le gouvernement [congolais] offre sa collaboration à certaines forces internationales présentes sur notre territoire du fait de nos engagements internationaux », a-t-il lancé d’entrée abordant ce point dans son allocution devant les représentants du peuple et les élus des élus.
Pour certaines missions, il est question de discuter des mécanismes de leur retrait. « C’est le cas de la Monusco et de la Force régionale de la Communauté d’Afrique de l’est (EAC). Tandis que pour d’autres, il s’agit de modalités de leur déploiement : c’est le cas de la Communauté de développement de l’Afrique australe SADC à travers la mission de la SADC au Congo (SAMIC DRC) », a asséné le Président sortant.
S’agissant particulièrement de la Monusco, Félix Tshisekedi a laissé entendre qu’après plus de deux décennies de présence sur le territoire congolais, il est temps pour la RDC « de prendre pleinement son destin en mains et de devenir le principal acteur de sa propre sécurité et de sa propre stabilité ».
« Ainsi, l’engagement de retrait échelonné, responsable et durable de la Monusco annoncé depuis 2018 et dont le plan de transition a été adopté en 2021, doit être mis en œuvre », a-t-il insisté.
Par ailleurs, à l’option de retrait des forces étrangères présentes, Félix Tshisekedi a indiqué que le gouvernement a relancé un processus de raffermissement de relations bilatérales et multilatérales avec un certain nombre de pays et d’organisations dans la sous région et bien au-delà, pour soutenir les efforts de restructuration de notre appareil de sécurité et de défense.
D’après lui, les partenariats tissés dans ce cadre couvrent notamment les domaines de la diplomatie militaire, de la formation et des opérations sur lesquelles je me suis étalé précédemment.