L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social a annoncé le retour de la dépouille d’Étienne Tshisekedi pour le 12 mai dans la capitale congolaise, demandant à la Monusco de sécuriser ces obsèques que lesquelles les autorités disent ne pas être « concernées ».
En effet, joint au téléphone lundi, Lambert Mende, Porte-parole du gouvernement dit ne pas être « au courant » de ce rapatriement. « Nous ne sommes pas au courant de ces funérailles là. Posez la question à ceux qui l’ont annoncé. Vous ne pouvez pas me poser à moi des questions sur des propos qu’une famille ou un parti politique a tenu (…) comme si j’en étais le porte-parole« , s’offusque le ministre congolais .
Même son de cloche du côté de la Police qui dit n’avoir reçu aucune demande de la part de l’Hôtel de ville de Kinshasa, censé s’occuper de cet événement. « Nous n’avons pas du tout été notifié d’un quelconque événement en ce sens de la part de l’Hôtel de ville« , rétorque le Colonel Mwanamputu, Porte-parole des forces de l’ordre.
Au courant de sa conférence hebdomadaire ce mercredi à Kinshasa, Charles Bambara, Porte-parole de la Monusco a répondu à la demande de l’UDPS, affirmant que les forces onusiennes sont « disposées » à sécuriser ces obsèques, mais en soutien à la Police nationale congolaise (PNC). « C’est la PNC qui s’occupe de la sécurisation des individus et de leurs biens, mais comme nous sommes invités, nous allons intervenir en appui à la PNC », a déclaré M. Bambara.
L’UDPS a néanmoins écrit à l’Hôtel de Ville le 29 avril pour lui « notifier » de sa décision d’enterrer Tshisekedi au siège du parti à Limete.