Les états-majors de différents partis politiques se préparent aux élections de novembre 2016, surtout dans l’opposition. On connait déjà les candidats du G7, de l’UNC, de l’ECIDE et de l’UDPS. Des tractations continuent pour désigner un candidat unique de l’opposition l’élection présidentielle. Alors que la CENI s’est déjà déclarée incapable d’organiser des bonnes élections dans le délai, l’ONU tient au respect du délai constitutionnel. Politico.cd s’est entretenu avec le politogue et internationaliste Alexis Mbikayi Mundeke.
L’ONU insiste sur le respect du délai constitutionnel. Pensez-vous il y aura des élections en novembre 2016 ?
« En me référant rien qu’à la CENI qui a fait l’Etat de lieu de cette question, il sera difficile qu’il y ait élection à cette date-là. Souvenez-vous de ce que le président de la CENI a dit récemment. Or c’est la CENI qui est chargée de l’organisation des élections. Il y a beaucoup de difficultés qu’il faut d’abord élaguer.
Comment analysez-vous la résolution 2277?
La pression de l’occident c’est bien. Mais la RDC est un pays souverain d’abord. Et l’occident sait qu’il y a des préalables à tout ça. Il y a la question du financement. Si je me rappelle, ces élections sont prévues pour un montant d’un milliards deux-cent millions. Le gouvernement ne garantit que 500 millions. Encore qu’avec la crise il est difficile que le gouvernement dégage ces 500 millions. Est-ce que l’occident a déjà donné la suite pour le reste de 700 millions? Quand? A quelle condition?
Que va-t-il se passer en novembre 2016 ?
« On ne peut pas prédire ce qui va se passer en novembre parce qu’on est en Avril. Mais s’il n’y a pas élection la constitution est claire: le chef d’Etat en fonction reste jusqu’à l’installation du président élu. Le président du Sénat ne peut ne peut entrer en fonction que si le président est empêché pour raison de décès, de maladie ou d’incapacité de diriger ».