Le G7 a tenu une conférence de presse ce samedi 9 avril 2016 au cours de laquelle, il rejette le Dialogue national et met en garde Edem Kodjo.
Le G7 dit s’inscrire dans la logique de la résolution 2277 du Conseil de Sécurité qui réaffirme le respect de la Constitution et l’organisation des élections dans les délais qu’elle prescrit. Lesquels peuvent encore être respectés, dit ce regroupement politique.
« Le peuple congolais n’acceptera jamais un troisième faux penalty », affirme le G7.
Le G7 relève que dans le communiqué de l’Union Africaine qui annonce la nomination d’Edem Kodjo comme facilitateur, il n’est nullement fait mention de la résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
« Le G7 souligne que la mission confiée à Kodjo n’a de chance de réussir que si elle s’intègre dans la résolution 2277 du Conseil de Sécurité. En tout état de cause le G7 espère que Monsieur Edem Kodjo ne vient pas ici pour remettre en cause la résolution 2277 du Conseil de Sécurité, ni pour aider la majorité présidentielle actuelle à créer une nouvelle légitimité extra-constitutionnelle, ni pour cautionner l’organisation d’une énième transition qui durerait trois ou quatre ans, encore moins pour transformer la grand-messe voulue par la majorité présidentielle en assemblée constituante qui élaborerait une nouvelle constitution et instituerait un nouvel ordre politique sur le modèle de la Deuxième République. Si tel devait être le cas, nous en déduirions que Monsieur Edem Kodjo est tout simplement venu souffler sur les braises de la contestation non éteintes du 19 et 20 janvier 2015. »