Dans le panorama complexe des relations internationales, où chaque mouvement et chaque parole résonnent avec une signification profonde, la République Démocratique du Congo se trouve face à un défi monumental : l’agression constante et subversive de son voisin rwandais. Dans cette bataille pour la préservation de sa souveraineté et de son intégrité territoriale, le président Félix Tshisekedi se trouve confronté aux limites de la diplomatie et aux réalités sans concession de la géopolitique africaine.
Malgré les efforts inlassables du président Tshisekedi pour rétablir la paix et la stabilité dans la région des Grands Lacs, ses initiatives ont souvent été sapées par les intérêts divergents des acteurs régionaux et internationaux. Les tentatives de compromis ont été fréquemment balayées par les ambitions démesurées du Rwanda, laissant ainsi la RDC vulnérable aux prédateurs avides de ses richesses et de son influence stratégique.
Dans cet enchevêtrement complexe de défis diplomatiques, le président Félix Tshisekedi se trouve dans une position délicate, confronté à une série de difficultés qui entravent sa capacité à répondre efficacement à l’agression rwandaise. Contrairement à son prédécesseur, Joseph Kabila, qui avait réussi à obtenir des sanctions internationales contre le Rwanda en 2012, le président Tshisekedi peine à mobiliser un tel soutien de la part de la communauté internationale. Cette absence de sanctions dissuasives laisse le Rwanda libre de poursuivre ses actions agressives en toute impunité, sapant ainsi les efforts de paix et de stabilité dans la région.
De plus, l’absence d’une figure de proue dans la diplomatie congolaise se fait durement ressentir. Alors que d’autres nations peuvent compter sur des diplomates chevronnés pour défendre leurs intérêts sur la scène internationale, le Congo semble manquer d’une voix forte et influente pour porter sa cause avec conviction et détermination. Cette lacune dans le leadership diplomatique expose davantage la fragilité de la position du président Tshisekedi face à l’agression rwandaise.
En outre, le président Tshisekedi peine également à mobiliser un soutien intérieur suffisant autour de la question de la guerre avec le Rwanda. Alors que la population congolaise subit les conséquences désastreuses de cette agression, le manque de mobilisation et de solidarité nationale nuit aux efforts visant à faire face à cette crise. Les divisions politiques et les intérêts divergents entravent la capacité du président à unir le pays derrière une stratégie commune pour faire face à l’agression rwandaise.
Enfin, il est important de noter que le président manque également de profondeur dans ses interventions médiatiques, souvent caractérisées par un style peu diplomatique qui risque de le présenter comme quelqu’un qui n’est pas suffisamment réfléchi dans ses propos. Cela peut compromettre son image sur la scène internationale et affaiblir sa position lors des négociations diplomatiques.
Reconnaissant l’urgence de la situation et agissant avec courage et détermination, le président Tshisekedi peut encore changer le cours des événements et protéger les intérêts vitaux de la RDC. Cela exigera un leadership visionnaire, une diplomatie stratégique et un engagement indéfectible envers le peuple congolais. Dans cette lutte pour la survie nationale, le président Tshisekedi doit être à la hauteur de son mandat et guider le pays sur la voie de la sécurité, de la prospérité et de la dignité.
Un commentaire
C’est vrai de reconnaître la complicité de la situation critique que vit la RDC, comme il serait aisé aussi de reconnaître l’évolution des enjeux économiques à l’échelle mondiale. A ce niveau, face aux enjeux des uns et des autres, la reconstruction de la RDC par le régime Félix ne peut pas être bien vue par ceux qui veulent en tirer profit.
Je pense ,Félix doit bénéficier d’un soutien fort à l’interne ,en associant des figures politiques de proues que compte le pays pour faire entendre sa voix au monde.
Aujourd’hui, nous avons l’impression, à défaut de Bemba, Niamuisi et le MAE, d’autres politiques sont indifférents.
En fin , chaque congolais doit apprendre à cultiver le sens du patriotisme: « le Congo d’abord ». Mais le constat est que tous les cadres se préoccupent de leur enrichissement , la vie de leurs familles, comme s’ils travaillaient dans un pays qui ne leur appartient pas. C’est triste de faire un tel constat.
Cette légèreté qu’à la classe politique d’aller chercher des soutiens à l’extérieur pour accéder au pouvoir, c’est un fait aussi qu’il faille prendre en ligne de compte, car la majorité des cas, ce sont les mêmes personnes ou puissances qui font du mal au pays. A la fin quel sapeur pompier viendrait vraiment nous sauver de l’incendie si le SP est lui – même l’auteur l’incendie?
Merci