Au cœur vibrant de la République Démocratique du Congo, résonnent les échos tumultueux d’un passé forgé dans la lutte. C’est là que s’inscrit l’épopée immuable de Patrice Lumumba, tel un phare dans la nuit noire de l’oppression coloniale. À l’heure où les chaînes de la domination belge se brisaient, Lumumba surgissait tel un lion, rugissant de liberté. Son combat farouche, tel un torrent impétueux, éclairait la voie vers un horizon de fierté et de souveraineté.
Pourtant, même après l’éclosion de cette liberté tant convoitée, les ombres traîtresses de la corruption et de l’avarice s’infiltraient dans les couloirs du pouvoir, tel un poison corrosif. Les richesses de notre terre, promises à notre peuple assoiffé, étaient détournées, pillées par des mains avides, reniant ainsi le sacrifice de Lumumba et de tant d’autres. C’est une trahison qui se faufile à travers les brumes de la guerre contre l’agression rwandaise, une trahison qui ternit l’éclat de notre courage et de notre sacrifice.
Au sein même de nos défenses, là où les cœurs battent en rythme avec le tambour de la patrie, la trahison se dissimule derrière les uniformes de ceux qui ont juré de protéger nos terres sacrées. Elle se glisse entre les rangs, empoisonnant l’esprit de camaraderie et semant le doute au sein de nos forces armées valeureuses. Et loin du front, ni même du côté de la Communauté internationale que nous adorons critiquer, dans les corridors du pouvoir à Kinshasa, où les rivières de l’argent du contribuable coulent à flots, la trahison se dévoile dans l’ombre des comptes bancaires offshore et des palais dorés. C’est là que les âmes vendues transforment les ressources précieuses de notre nation en des trésors personnels, trahissant ainsi la confiance et l’espoir du peuple congolais.
La trahison, tel un serpent venimeux, se glisse dans les recoins les plus sombres de notre nation, semant le chaos et la désolation. Les actes de corruption et de malversation minent les fondations de notre pays, dévorant ses entrailles et privant notre peuple de son héritage. Et l’incompétence des dirigeants, telle une épée rouillée, vient trancher l’avenir de notre patrie. Lorsque ceux désignés pour servir notre nation échouent dans leur mission, c’est l’ensemble de la population qui en souffre. Et la responsabilité de nommer les incompétents incombe à celui qui détient le sceptre du pouvoir, sa part également de trahison, sauf si, dans un ultime sursaut pour cette patrie qu’il aime pourtant, il se décidait alors de changer les choses.
Aujourd’hui, alors que nous nous tenons à la croisée des chemins, il est impératif de rallumer la flamme vacillante de son idéal. Nous devons lutter avec ardeur contre ceux qui trahissent les aspirations de notre peuple, tel un rempart contre la marée montante de la corruption. Il est donc impérieux d’agir avec ferveur pour éradiquer la trahison sous toutes ses formes. Que chaque citoyen se dresse, que chaque institution se montre vigilante, et que chaque traître soit conduit devant la justice. C’est en extirpant la trahison de nos institutions, en bannissant la corruption et l’incompétence, que nous pourrons édifier une RDC forte et unie, digne de l’héritage de Lumumba et des aspirations de notre peuple.
Malgré les tourments de cette trahison, notre courage demeure. Tel le phénix renaissant de ses cendres, nous nous dressons, unis dans notre détermination à défendre ce que nous chérissons tant. Car c’est dans les moments les plus sombres que brille le feu de notre détermination et de notre loyauté envers notre cher Congo. Nous sommes le peuple congolais, les gardiens de notre terre, les héritiers de notre passé glorieux. Nous sommes les porteurs de la flamme de l’espoir et de la résilience, prêts à affronter les tempêtes les plus violentes et à vaincre les démons de la trahison. Que les montagnes de notre patrie résonnent de nos chants de liberté et que les échos de notre détermination retentissent à travers les vallées. Car ensemble, unis dans notre amour pour le Congo, nous triompherons de la trahison et nous bâtirons un avenir radieux pour notre nation bien-aimée.
LITSANI CHOUKRAN,
LE FONDÉ.
2 commentaires
Cette agression ne prendra fin tant que tout les congolais le considère comme une agression qui endeuille l’est et non la RDC je cite « A l’heure où la Nation congolaise cherche ses traitres face à l’agression rwandaise qui endeuille l’Est du pays, Litsani Choukran estime que la traitrise ne viendrait pas de ceux que l’on croit. Elle vient vient aussi de nous-mêmes! Editorial » comme qui dirait l’Est de la RD Congo ne fait pas partie de notre cher Territoire national « RDC » pourquoi ne pas dire « A l’heure où la Nation congolaise cherche ses traitres face à l’agression rwandaise qui endeuille NOTRE PAYS la RDC ? … » Une question que je me pose, cette partie de l’Est, n’est-ce pas une partie du pays ??? 😭😭😭 Je pleure mon Pays.
C’est une évidence cher choukran,le pays mérite une doctrine propre à lui, pourquoi ne pas dire non à la violence ?