Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a présidé ce jeudi 14 mars la cérémonie de signature du cinquième avenant au contrat minier liant son pays au Groupement des entreprises chinoises (GEC).
L’avenant signé « vise à rétablir un équilibre gagnant-gagnant entre les parties ». Il prévoit notamment le doublement du montant d’investissement chinois pour les infrastructures routières, qui passe de 3,2 à 7 milliards de dollars.
« L’amendement de ce contrat rétablit l’équilibre dans ce partenariat en le rendant gagnant-gagnant entre les parties. Parmi les points d’accord figure la révision à la hausse du montant d’investissement pour les infrastructures (de 3,2 à 7 milliards USD) », indique la source la présidence.
D’après Alexis Gisaro, ministre d’État, ministre des Infrastructures et Travaux publics, ce fonds permettra à la construction d’environ 5 000 km de routes supplémentaires selon le ministre des Infrastructures.
Par ailleurs, l’avenant entérine la participation de la RDC à hauteur de 40% dans le capital de SICOHYDRO, compagnie chargée de l’exploitation du gisement de Busanga.
Conclu en 2008, ce contrat prévoyait l’octroi de gisements miniers congolais, notamment de cobalt et de cuivre, en échange de la construction d’infrastructures par les entreprises chinoises.
Cependant, le Président Tshisekedi avait jugé l’an dernier que les termes de cet accord étaient « défavorables » aux intérêts de la RDC.