L’année passée, la RDC a vécu un fort activisme de mouvements citoyens. Alors que s’approchait la date fatidique du 19 décembre, ces mouvements réclamaient à cor et à cri la tenue des élections à la période prévue par la Constitution. Dans les rues de Kinshasa, et dans ses prisons, Lucha, Filimbi, Nogec et autres multipliaient des initiatives pour la tenue des élections et faire obstruction à un éventuel troisième mandat du président Kabila.
Arrivé au 19 décembre, les élections n’eurent pas lieu. Mais bien avant déjà, à partir du mois de novembre, ces mouvements s’essoufflèrent, au point que l’opinion se posa la question quant à la provenance de leur motivation. 19 décembre, cette date qui était infranchissable pour eux, on la passa sans chuchotements; peut-être parce que les assises du centre interdiocésain prirent corps.
Le Rassemblement prit le relais. Tous les regards de congolais étaient maintenant tournés vers les pourparlers autour des évêques. Et le 31 décembre, l’accord fût signé, et la période pour élections était donc connue, avant fin décembre 2017. Le Rassemblement semblait donc tenir enfin la corde au coup, et le camp de la Majorité présidentielle commençait à se poser de question.
Alors que les arrangements particuliers devraient s’en suivre pour la mise en oeuvre de l’accord, la mort de Tshisekedi arrive et porte un coup fatal au Rassemblement. L’éclatement de cette plateforme de l’opposition voit le jour. La majorité se frotte les mains. L’aile Olenghankoy s’approche de la MP et entre au gouvernement, tout traînant avec elle, un des mouvements citoyens <NOGEC>, jadis très contestataire . Celle du tandem Tshisekedi-Lumbi résiste et continue à s’opposer mais semble à ce jour essoufflée.
Voilà donc le camp du président Joseph Kabila qui saisit bien le moment pour porter le coup de grâce. Ces derniers temps les voix s’élèvent, les déclarations à peine voilées, réclamant la tenue d’un référendum. Alors que la CENI continue à se dessaisir de la responsabilité quant à la non tenue éventuelle des élections, en pointant du doigt le gouvernement qui doit lui doter de moyens qui, à son tour brandit la crise économique, la MP pense que le changement de la constitution est la meilleure de solutions.
Face à ce tableau, les mouvements citoyens ressurgissent. La Lucha et IL EST TEMPS montent au créneau pour exiger la tenue de ces scrutins comme l’exige l’accord du 31 décembre. De son côté, le mouvement Compte à rebours lance une campagne d’affichage pour dire non au référendum. Nous attendons voir Filimbi. Ils semblent donc requinqués ces mouvements citoyens. Pour combien de temps encore?
4 commentaires
Je soutiendrai ce mouvement .
Allais-y les cousins. Cette fois-ci il n’y aura plus un dialogue ou quoi que ce soit. Le départ de Kabila doit faire l’objet de ce retour dans les actions.
Courage !
Nous croyons encore.
Vous etes sur la Voie de ces etudiant de l’ex Yougoslavie qui ont pousse le president Milosevic a la porte de sortie.
Tenez bon les gares, continuez ces genres d’actions, ca finira par payer.
La lutte continua, Victoria certa.
Du courage les jeunes! Un seul objectif:le depart de kabila. Ne soyons pas éparpillés dans nos actions. Regardons tous dans la meme direction,pas de distractions inutiles la kabilie est capable de tout. Elle peut facilement recuperer les choses dès qu elle decouvre une faiblesse de notre coté. Soyons unis. Ensemble nous reussirons.
Ces jeunes jeunes à l’imaginaire violé, rien de bon pour le peuple ne sortira de leurs actions. Ils sont au service de Soro, de la NED, NDIA… A moins qu’ils ne soient pas achetés contre le dollars.
Il nous faut une école où nous pouvons apprendre ce que c’est être HOMME.
Ces jeunes ne sont pas différents de ce qu’on été les jeunes de l,AFDLdu Pprd et autres partis de la MP. Ceux ci ont aussi été achetés pour servir des intérêts de leurs maîtres à pensée