Trois mois après sa réélection à la tête de la République démocratique du Congo pour un deuxième quinquennat, Félix Tshisekedi met le cap pour le développement des infrastructures sur l’ensemble du territoire national congolais.
Après avoir obtenu le rééquilibrage du contrat « minerais congolais contre les infrastructures » avec le groupe d’entreprises chinoises (GEC), le Chef de l’Etat congolais s’est engagé à doter le pays d’infrastructures modernes capables de soutenir son développement socio-économique.
En perspective, le Président Tshisekedi a rappelé lors de la 130e réunion du Conseil des ministres, que la construction des infrastructures modernes nécessite non seulement des investissements colossaux, mais exige surtout aux différentes parties prenantes d’adopter « une attitude responsable et empreinte de rationalité », sans pour autant en occulter la qualité des ouvrages, particulièrement en cette période dominée par la crise sécuritaire qui sévit dans l’Est du pays, et les implications qu’elle génère.
Afin de maîtriser les dépenses en ce qui concerne particulièrement la construction des infrastructures routières, Félix Tshisekedi a préconisé la construction systématique de galeries techniques tout le long des nouvelles routes à construire ou en cours de construction.
« Outre le fait qu’elles puissent servir à l’interconnexion des agglomérations ou des provinces, ces galeries attenantes aux routes peuvent abriter autant des fourreaux de câbles à fibre optique pour les télécommunications, des pipelines pour l’acheminement des hydrocarbures que des câbles de distribution d’électricité voire des tuyauteries pour la distribution d’eau », a expliqué le Président de la République au cours de cette réunion tenue vendredi 22 mars.
« C’est en adoptant des solutions comme celle-ci, que le coût d’implémentation du reste du réseau de Backbone national de la fibre optique, des pipelines et des réseaux urbains de distribution de l’électricité et de l’eau pourront considérablement baisser. Ces mêmes dispositifs devront s’appliquer pour le réseau ferroviaire », a-t-il ajouté tout en insistant pour que cette mesure soit mise en application, sans tarder, et qu’elle concerne, notamment toutes les routes nationales, y compris les routes prévues dans le grand projet de connecter, entre eux, tous les chefs-lieux de provinces du pays durant ce deuxième quinquennat.
Pour mener à bien sa vision, Félix Tshisekedi a instruit les ministres sectoriels concernés d’apprêter les dossiers techniques de mise en œuvre de cette mesure pour toutes les infrastructures de transport en construction ou à construire.