Le secteur minier reste le principal moteur de la croissance économique en République démocratique du Congo. C’est ce qui ressort de la dernière note de conjoncture de la Banque Centrale du Congo ( BCC) qui projette un taux de croissance de 5,7% pour l’année 2024.
D’après le rapport de cette institution financière consulté par POLITICO.CD, la croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) réel devrait s’établir à 7, 5% en 2023 venant de 8,9% en 2022, selon les dernières estimations élaborées sur base des données préliminaires alors qu’elle était initialement prévue à 6,2% lors de la 5ème revue.
La BCC fait remarquer que cette évolution de l’activité économique est tributaire du dynamisme observé dans le secteur minier, à travers notamment le bon comportement des cours des principales matières premières exportées par le pays. La valeur ajoutée de la branche extractive devrait augmenter durant cette période de 7,8 % contre 15,4 % en 2023, principalement du fait d’un effet de base des exportations minières.
S’agissant de la croissance du PIB non-minier, la banque d’émission estime qu’elle s’établirait à 4,5 % en 2024, venant de 3,6 % l’année précédente. Dans un contexte de ralentissement des prix intérieurs comparativement à 2023, les activités non extractives seront soutenues notamment par la poursuite de la mise en œuvre du PDL-145T, ainsi que d’une bonne tenue dans les industries manufacturières et le commerce.
La croissance économique correspond à l’augmentation de la production de biens et de services d’un ensemble économique sur une période donnée. Le PIB est l’indicateur économique qui permet de quantifier la valeur totale de la « production de richesse » annuelle effectuée par les agents économiques (ménages, entreprises, administrations publiques) résidant à l’intérieur d’un territoire.