Les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont alerté ce mercredi, sur des attentats à la bombe planifiés par les terroristes islamistes ADF dans des églises catholiques et protestantes le jour de la Pâques à Beni, dans la province du Nord-Kivu.
Le capitaine Anthony Mwalushayi, porte-parole du secteur opérationnel Sokola1 grand-nord qui annonce cette information, appelle à une vigilance tous azimuts pour faire échec à ce plan.
« L’ennemi est en train de voir comment recommencer avec les opérations de Kamikaze à déposer des bombes dans les églises catholiques et dans les paroisses chrétiennes pour saboter le déroulement des carêmes non seulement pour les catholiques, mais aussi pour plusieurs chrétiens qui vont célébrer la fête de Pâques », a-t-il fait savoir.
D’après la même source, les mesures de sécurité ont été renforcées dans la ville pour empêcher des actes terroristes.
« Des mesures sécuritaires qu’on ne peut malheureusement annoncées dans les médias ont été prises, des dispositions sécuritaires ont déjà été prises par les services de sécurité en général voire la police qui mène les patrouilles dans les agglomérations. Nous espérons qu’avec l’appui des médias et de la société civile, nous allons vaincre cette situation », a déclaré le capitaine Anthony Mwalushayi.
Il a par ailleurs précisé que la ville de Butembo devenue noyau des collaborateurs des ADF est aussi en train d’être nettoyée.
« La ville de Butembo considérée aujourd’hui comme bastion des collaborateurs de ces terroristes est en train d’être nettoyée par les services spécialisés, qui mènent des opérations spéciales dans cette ville. Nous croyons qu’avec l’appui de tout le monde, nous allons mettre terme à ces multiples tueries des terroristes islamistes ADF-ISCAP », a souhaité cet officier militaire.
La région de Beni, dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), est toujours le théâtre d’une violence effrénée orchestrée par les terroristes affiliés à l’État islamique, les Forces Démocratiques Alliées (ADF). En moins de trois mois, la société civile déplore plus de 180 victimes, un bilan sanglant qui souligne l’impuissance de l’armée congolaise face à cette menace croissante.