Les sources de la société civile locale et des organisations de défense des droits de l’homme ont rapporté samedi, que 16 personnes ont été tuées en 48 heures dans la chefferie des Walese-Vonkutu, en territoire d’Irumu en Ituri.
Selon Soniau Malangai Dieudonné, vice-premier président de la société dudit territoire, la première attaque a été déplorée au village de Ndimo jeudi 28 mars, faisant 4 morts dont un militaire des FARDC.
Le même jeudi, les assaillants ont fait irruption dans la localité de Zunguluka du groupement Bundingili. Sur le lieu, 4 civils ont été exécutés, une dizaine d’autres pris en otage sans compter le nombre de maisons incendiées.
La dernière incursion a encore pris pour cible la localité de Ndimo. La coordination territoriale de l’organisation des droits de l’homme (CRDH) antenne territoriale d’Irumu confirme la mort de 8 civils parmi lesquels 5 pygmés.
« A Ndimo-coton à 20 heures, les ADF ont attaqué le village de Ndimo. Ils ont tué 8 civils dont 5 pygmés, des enfants, des portés disparus, des blessés graves et des maisons incendiées », a précisé Christophe Munyanderu, un activiste des droits de l’homme oeuvrant pour le compte de la CRDH.
Préoccupé par l’insécurité en territoire d’Irumu, cet activiste estime que ce regain d’attaques est suite au non-respect des accords signés entre le gouvernement congolais et ougandais dans la traque de ces assaillants.
Il a plaidé pour le renforcement de l’effectif militaire dans des zones où opèrent les ADF.