Le nouveau ambassadeur du Fonds national des Réparations de Victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV), Moïse Mbiye guidé par la DGA en charge des Opérations, Emmanuella Zandi a visité, vendredi 5 avril, les camps de déplacés de Kanyaruchinya et Don Bosco à Goma dans la province du Nord-Kivu. Cette visite humanitaire a permis au Pasteur de réconforter ses compatriotes de coin du pays, victimes d’une guerre injuste imposée par les terroristes du M23 supplétifs du Rwanda.
Surplace, l’ambassadeur des victimes de violences sexuelles et autres crimes s’est dit très content d’être enfin avec les déplacés de guerre car, dit-il, cela fait des jours qu’il demandait cette grâce à Dieu afin de palper du doigt toutes les difficultés auxquelles les femmes déplacées font face dans tous les sites des déplacés suite à cette guerre injuste imposée par les ennemis du pays.
Il a fait savoir que le jeudi 4 avril, il a visité les sites de Kanyaruchinya et celui de Sam Sam en vue de s’approprier toutes les souffrances auxquelles ils font face au quotidien.
«Hier, j’ai visité les sites de Kanyaruchinya et celui de Sam Sam et je sais que vous représentez ici toutes celles des autres sites que je n’ai pas pu visiter en vue de m’approprier toutes les souffrances auxquelles vous faites face au quotidien, entre dormir sous la pluie, manquer de nourriture, les violences sexuelles auxquelles vous êtes exposées tous les jours, la dispersion de vos familles mais aussi d’autres importants problèmes», a-t-il laissé entendre.
D’après lui, en effet, ensemble, Dieu aidera les congolais à la construction de ce beau pays, à travers ses villages, ses villes et ses familles pour que les mamans continuent à assurer l’éducation des enfants en les épargnant des affres vécus actuellement.
«Il nous faut combattre ensemble, que le congolais n’attaque pas son frère. Que nous apprenions à nos enfants, l’amour pour qu’ils ne reprennent pas le mal que les autres ont fait», a-t-il exhorté.
Pour donner plus de l’espoir aux déplacés, Moïse Mbiye leur a promis de revenir souvent pour faire passer leurs messages pour que la femme déplacée qui ne demande que la paix, puisse retrouver sa dignité.
Aussi, il les a conscientisé à ne pas envoyer leurs enfants dans des groupes armés, en raison d’une certaine vengeance pour des vies perdues durant les différentes guerres.
Pour lui, aussi longtemps que la colère l’esprit de vengeance abriteront les coeurs de toutes les victimes de ces atrocités, la paix et la reconstruction demeureront une utopie. Le pasteur Moïse Mbiye appelle ces personnes à se dépasser pour la reconstruction de la République démocratique du Congo.
L’ambassadeur des victimes, Moïse Mbiye a, par ailleurs, tenu à remercier le président de la République, Félix Tshisekedi qui, à travers FONAREV, a su, selon lui, montrer le souci majeur qu’il ne cesse d’accorder aux problèmes de la femme déplacée et tous les efforts qu’il déploie afin que le Congo puisse retrouver la paix à laquelle il aspire.
«Vous n’êtes plus seules, nous allons combattre ensemble pour que ce que vous êtes en train de vivre ne se produise plus jamais en République démocratique du Congo», a-t-il déclaré.
Pour sa part, la DGA Emmanuella Zandi a félicité la femme déplacée pour sa résilience car, dit-elle, c’est elle le centre de toutes les activités du FONAREV.