Le candidat gouverneur de la ville de Kinshasa, Yves Ekombolo a tenu un point de presse mardi 16 avril, au cours duquel il a livré d’une manière succinte son offre politique qui, selon lui, va séduire les députés provinciaux qui vont se baser sur le programme de chaque candidat, l’élection étant sociologique.
Yves Ekombolo pense dans son plan d’action combat l’insécurité sous toutes ses formes dans la ville de Kinshasa en commençant à la base pour pouvoir trouver des remèdes au banditisme urbain.
Il prévoit, une fois élu gouverneur, d’accorder plus d’importances à la jeunesse notamment de sortir les talents des jeunes à travers les compétitions intercommunales, les forums des jeunes, la formation des jeunes dans le start-up car, dit-il, ceux qui n’ont pas la chance d’aller à l’école peuvent faire d’autres métiers puisqu’ils ont des génies en eux.
Se disant être au service de l’autre, Yves Ekombolo est motivé par la charité et l’amour du prochain, lui qui a grandi à Kinshasa, est en train de voir la ville se dégrader. D’où, il tient à apporter sa petite pierre à cet édifice de Kinshasa.
Ce candidat prévoit également avoir 4 pôles dans 4 districts (Tshangu, Funa, Mont-Amba et Lukunga) pour installer les centres de traitement des déchets plastiques pour être recyclés. Cela d’emblée, dit-il, crée les emplois dans chaque district.
Pour lui, en effet, le problème des déchets est facile à résoudre d’autant plus que c’est une question d’organisation, question de management.
« Moi gouverneur je pense que c’est le premier chantier parce que ça va créer des emplois. Le déchet est une richesse parce que le déchet a beaucoup de dérivés. Dans ces déchets là on peut produire l’énergie, on peut faire de la biomasse, on peut faire du carburant, on peut faire des pavés. Il y a plusieurs sortes de déchets, ça peut créer ce qu’on appelle une économie circulaire. Donc l’insalubrité dans la ville de Kinshasa peut se résoudre facilement », a-t-il fait remarquer.
Concernant les inondations dans la ville, Yves Ekombolo a laissé entendre qu’il faut apprendre aux kinoises et kinois le civisme citoyen.
« Il faut dire aux kinoises et kinois qu’il ne faut pas jeter les bouteilles en plastique n’importe comment et les sachets en plastique. C’est ça qui bloque et bouche la canalisation. Donc, en ce moment là nous avons des difficultés d’évacuation. Quand il pleut sur la ville de Kinshasa, vous allez voir la pluie en train de ramasser les bouteilles, le déchets ça va déverser dans tous les caniveaux dans tous les sens », a-t-il indiqué.
En clair, il promet de restaurer la sécurité dans la ville, de construire des infrastructures, de lutter contre l’insalubrité, de restaurer l’autorité de l’État et de mettre fin au phénomène «Kuluna». Il dit vouloir redonner à Kinshasa son image d’antan qui lui a valu le surnom de «Kin la Belle».
« La ville qui m’a vu naître et grandir est en train d’être dégradée, alors face à cette dégradation, je ne pouvais pas rester chez moi et croiser les bras. Donc j’ai eu une intime conviction que je devais servir les Kinois et me lever pour me battre, ensemble avec les autres frères, pour relever les défis et accompagner le Chef de l’État dans sa vision, voilà ma motivation, ma raison d’être candidat dans cette ville de Kinshasa», a-t-il fait savoir.
Il pense que c’est un faux argument d’être candidat indépendant, car il est d’abord congolais, il jouit de tous ses droits civiques, postuler en tant qu’indépendant n’est pas un problème.
«Je suis congolais, je suis Kinois. Je vais competir comme tous les autres qui sont d’autres associations, c’est les députés qui sont représentants des Kinois, ils vont choisir qui a le vrai projet ou qui a la meilleure offre politique. Mon plan d’action est axé sur 5 piliers, il y a d’abord la politique et la sécurité, les infrastructures économiques, le social et puis le développement durable et aussi les finances », a-t-il conclu.