Les violons ne s’accordent plus entre les membres l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Ce climat fait suite à plusieurs dossiers notamment l’occupation du poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale après la renonciation du secrétaire général du parti, Augustin Kabuya.
Cette situation a engendré des désaccords au sein du parti au pouvoir et des accusations mutuelles fusent de partout.
En début de cette semaine, un groupe de jeunes de l’UDPS, «recommandés » en 2022 par le parti au cabinet d’André Mbata, alors premier vice-président à l’Assemblée nationale, a dénoncé un traitement injuste leur réserver à la Chambre basse du Parlement.
Dans leur déclaration, ces jeunes ont notamment cité des écarts dans le barème salarial entre membres du cabinet et la privation de certains avantages professionnels.
En réaction à ces propos, un autre groupe de jeunes Pro Mbata, juge cette sortie médiatique d’une campagne de diabolisation contre leur leader afin d’étouffer ses ambitions politiques.
« Aux noms des Anciens membres de cabinet du premier vice-président de l’Assemblée Nationale André Mbata Mangu Betu Kumesu, par devant vous, nous avons l’honneur d’apporter un démenti catégorique aux propos mensongers sortis des bouches bien arrangées , œuvres des génies de temps obscures pour désinformer la pollution dans une écologie politique polluée des intrigues, des dérobades et des mesquineries », peut-on lire dans une déclaration faite par John Kolela Yohanu, conseiller parlementaire d’André Mbata.
Concernant la privation de certains droits professionnels, il indique que certains membres du cabinet étaient écartés de certains dossiers à cause de leur « faible niveau intellectuel ».
« Le professeur André Mbata, parce que c’est de lui qu’il s’agit, avait organisé son cabinet de la manière que chacun de ses membres donne le meilleur de lui-même en ce qui le concerne avec les attributions tel que défini dans le règlement intérieur.
Il est vrai que certains d´entre nous n’étaient pas assez sollicités pour travailler sur certains dossiers pertinents au regard de leur niveau intellectuel réduit, leur inefficacité dans le traitements des affaires comme cela se manifeste d’ailleurs dans leur propre communication », a-t-il indiqué.
Dans la foulée, ce proche de l’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale demande au secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya, de se désolidariser de ceux qui sèment les «troubles» et utilisent la permanence et emblèmes du parti pour les règlements des comptes.
A titre de rappel, depuis le désistement d’Augustin Kabuya comme candidat premier vice-président de la Chambre basse du Parlement, le parti au pouvoir n’a toujours pas désigné son candidat à ce poste.