Tel dans un Royal Rumble où tout semble être permis pour attirer les regards des députés nationaux, trois candidats aux primaires de l’Union sacrée de la Nation, ont présenté, tour à tour, un aperçu de leur politique de gouvernance, une fois désigné candidat unique à la présidence de l’Assemblée nationale de la RDC.
L’un d’entre eux n’est nul autre que Christophe Mboso, Président sortant de la dernière législature qui veut à tout prix rempiler. S’il se vante d’avoir été capable de nommer le Président rwandais « Paul Kagame », d’être l’agresseur de la République démocratique du Congo dans sa partie orientale, c’est pourtant ses promesses qui défraient la chronique.
Christophe Mboso N’Kodia Pwanga, 81 ans, promet de signer un contrat avec des concessionnaires pour que chaque député dispose d’une jeep à l’instar de la législature précédente.
Dans son harangue, Christophe Mboso qui espère l’emporter face à Bahati Lukwebo, ancien président du Sénat et Vital Kamerhe, vice-Premier ministre de l’Economie et président de l’Assemblée nationale du 28 décembre 2006 au 25 mars 2009, a aussi mis en exergue son bilan à la tête de cette Chambre du Parlement.
« Avant mon mandat, les députés nationaux touchaient environ 4000 USD. Regardez ce que vous touchez aujourd’hui. J’ai aussi hérité de dettes que nous avons commencé à régler et nous avons introduit un système de sécurité sociale », s’est-il vanté.
Après le vote, le dépouillement en cours devrait départager les trois caciques de la famille politique du Président de la République, eux qui n’ont pas été capables de trouver un consensus.