Au moins 85 000 femmes et nouveau-nés ont bénéficié du programme de la gratuité de la maternité dans les provinces où il est appliqué, apprend-on à la Radio Okapi. Ce programme du gouvernement a été mis en place depuis 2023.
Ces statistiques ont été révélées par le Fonds de solidarité de santé (FSS), dans un communiqué du 24 au 26 avril, lors de l’évaluation de ce programme de prise en charge médicale gratuite des femmes enceintes avant, pendant et 28 jours après l’accouchement.
Le directeur général du Fonds de solidarité de santé, Lubala Kampema, a souligné qu’il y a près de quatre-vingt-cinq mille personnes qui sont déjà passées dans le système, et cela se fait d’une manière progressive.
D’après lui, actuellement, ils ont une représentation à Kinshasa, et une autre à Matadi et à Kisantu (Kongo-Central). Et le système va s’étendre sur l’ensemble du pays, au fur et à mesure qu’il y aura des demandes.
Dans cette même optique, il a fait également remarquer qu’avant d’intégrer une structure sanitaire dans le programme, il y a d’abord l’accréditation de l’Autorité de régulation de la couverture santé universelle (ARC-CSU). Celle-ci, dit-il, assure qu’un établissement de santé est viable du point de vue des équipements, du personnel qui est en place, y compris s’il y a de l’eau courante dans l’hôpital.
Il a par ailleurs énuméré les conditions fiscales puisqu’il faut montrer qu’ils ont un numéro d’impôt, un compte bancaire parce qu’ils ne donnent pas l’argent en mains propres.
Selon les informations rapportées par la Radio Okapi, le Fonds de solidarité de santé est un établissement public à caractère administratif, doté de la personnalité juridique et de l’autonomie de gestion.
Il a pour objet de mobiliser les financements de la couverture de santé universelle et de gérer les fonds destinés au paiement des prestations de santé.