Lors de son étape à Bruxelles dans le cadre de sa tournée européenne, le Président Félix Tshisekedi est revenu sur les bombardements meurtriers d’un camp des déplacés au Nord-Kivu.
S’exprimant devant la diaspora congolaise, il a confirmé la mort de 14 personnes dont des enfants dans le camp de déplacés de Mugunga, près de Goma.
« Ce matin, un camp de déplacés a été bombardé par les criminels du régime barbare de Paul Kagame. 14 personnes ont été tuées, parmi les victimes il y a notamment des enfants qui viennent rallonger la liste des morts dus au pays voisin qui vient pour piller les ressources de la République Démocratique du Congo », annonce le Président Tshisekedi.
Le chef de l’État a fustigé les « criminels » responsables de ces exactions et promis de vaincre « cet ennemi étranger » qui pille les ressources congolaises. « La RDC gagnera cette guerre tôt ou tard, quoiqu’il en coûte », a-t-il assuré.
Par ailleurs, Tshisekedi a justifié le rétablissement temporaire de la peine de mort face à la menace intérieure et extérieure, tout en s’engageant à l’abolir de nouveau une fois la situation stabilisée.
« C’est pour cela que nous avons temporairement rétabli la peine de mort. Nous avons levé le moratoire mais nous nous engageons, une fois cette période passée à abolir cette peine de mort », a-t-il affirmé.
Ces déclarations interviennent alors que les tensions demeurent vives dans l’Est de la RDC, où les affrontements entre l’armée et le M23 se poursuivent.