Les vidéos compromettantes impliquant certaines personnalités de la ville de Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï-Central, deviennent de plus en plus monnaie courante.
Partagées sur les réseaux sociaux, ces vidéos risquent de gâcher la vie des générations futures, affirme Nathalie Kambala Luse, la coordinatrice de l’ONG Femme Main dans la Main pour le Développement Intégral (FMMDI), tout en appelant la justice à faire son travail.
« Face à la recrudescence des sextapes à Kananga, je voulais donner des conseils aux hommes et aux femmes : vous devez rester fidèles à vos époux et épouses au lieu de compromettre votre dignité pour une bêtise de quelques minutes. Éduquez et civilisez vos corps qui, du reste, sont sacrés », déclare Nathalie Kambala Luse, la coordinatrice de l’ONG FMMDI.
« Quel genre d’éducation transmettons-nous à nos enfants ? J’en appelle au Barreau et aux conseils des avocats de faire preuve de sagesse afin de redorer le blason des avocats et avocates en prononçant des sanctions exemplaires à l’encontre des coupables et de toutes les personnes qui diffusent ces obscénités en public. Nous devons léguer une éducation exemplaire à nos enfants », a-t-elle ajouté.
Dans un arrêté signé il y a quelques jours, le ministre national de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Mohindo Zangi, a révoqué de ses fonctions un administrateur de l’Institut Technique Médical (ISTM) basé à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï-Central, pour avoir été impliqué dans un scandale sexuel dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux. Hormis ce cas, d’autres vidéos sextapes impliquant certaines personnalités sont en train de circuler sur les réseaux sociaux.
Pierre Kabakila