L’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) s’est insurgé contre la redevance dénommée « contrôle technique » instaurée par l’hôtel de ville de Kinshasa. L’association demande au nouveau gouverneur de la capitale congolaise de mettre un terme à cette tracasserie administrative de ses agents, devenue un casse-tête pour le transport en commun.
Dans une déclaration faite ce mardi via son compte X, le président de l’ACAJ, Georges Kapiamba a tenu à marteler sur le fait que cette tracasserie consiste à ériger des barricades « sans fondement légal », ni « sensibilisation préalable » sur plusieurs voies publiques pour contraindre des propriétaires des véhicules à payer une redevance variant entre 30 et 50 $US.
« Cette redevance est dénommée « contrôle technique » alors que l’adresse du garage n’est pas indiquée. C’est une atteinte à l’exercice de la liberté de mouvement des citoyens. La population Kinoise fait déjà face à l’embouteillage quotidien, la pénurie d’eau et d’électricité », a indiqué Me Georges Kapiamba.
Le contrôle technique relève d’un arrêté de 2013 fixant les taux de droits, taxes et redevances à percevoir à l’initiative du ministère provincial des transports, sport, jeunesse et loisir. Parmi ces droits et taxes, il y a notamment le péage, ponts, routes, l’immatriculation des bateaux, le stationnement de parkings, et la certification de contrôle technique.
Selon ce même arrêté, l’objectif visé par cette opération est de s’assurer que tous les engins roulants (moto et véhicules) ne constituent pas un danger pour les passagers, chauffeurs, propriétaires. Bref, la population.