Alors que quelques heures avant il avait confirmé la tenue de ces scrutins, le bureau provisoire de l’Assemblée nationale vient d’annoncer le report à une date ultérieure de l’élection et l’installation du bureau définitif ce vendredi sur son compte X.
Cette décision est annoncée quelques minutes seulement après la réunion que le président Tshisekedi, en sa qualité de haute autorité politique de l’Union sacrée de la nation, a eu avec les députés nationaux membres de la coalition majoritaire.
Lors de cette réunion, le président Félix a mis en garde les députés de l’Union secrée sur certaines pratiques notamment le monnayage des votes, menaçant même de dissoudre la chambre basse du parlement si ces pratiques décriées continuent à servir.
Cette élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale a été entourée des tensions sur le ticket de l’Union sacrée qui a fait l’objet des critiques de népotisme par un groupe d’élus nationaux, pointant du doigt le présidium de l’USN. Felix Tshisekesi a enjoint le présidium à se réunir dès ce samedi matin avec les chefs de regroupemens, afin de revoir la liste tout en tenant compte de la représentativité de la grande Orientale fort de ses plus de 60 sièges.
Le chef de l’Etat a aussi rappelé les élus de sa famille politique les priorités de cette législature, notamment la sécurité, le social et la situation de travail pour les jeunes, tel qu’énumérer lors de son investiture.
8 candidats sont repris sur la liste des candidats aux 7 postes du bureau définitif de la chambre basse. Dans les 6 postes réservés à la coalition majorité il n’ y a que de condidats uniques sauf le poste de Rapporteur Adjoint réservé à l’opposition.
La décision de réviser cette liste a fait des heureux dans le camp des députés de l’Union sacré frondeurs, qui ont d’ailleurs saisi le conseil d’Etat en vue de s’attaquer à la décision de la commission chargée d’examiner les candidatures ayant rejeté d’autres candidatures notamment à la 2e vice présidence, concurremment à Christophe Mboso. Les heures qui suivent seront déterminantes pour la vie de l’Assemblée nationale.