Aux premières heures du 19 mai, une attaque armée a visé la résidence du vice-premier ministre et ministre de l’Économie, Vital Kamerhe, à Gombe, Kinshasa. L’assaut, perpétré par une vingtaine d’hommes en uniforme militaire des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), a entraîné des échanges de tirs qui ont duré plusieurs heures.
Malgré l’intensité de l’attaque, Vital Kamerhe et sa famille sont sains et saufs. Plusieurs proches ont confirmé à POLITICO.CD que « la famille est sous le choc, mais ils vont tous bien. » Michel Moto, député de Walikale et bras droit de Kamerhe, a également rassuré le public via Twitter : « L’honorable Vital KAMERHE et sa famille sont sains et saufs, leur sécurité a été renforcée.« , a-t-il dit.
Les assaillants, après avoir tué deux policiers chargés de la sécurité de Kamerhe, ont fui vers le palais de la Nation où certains ont été encerclés par les forces de l’ordre. Des véhicules blindés ont été rapidement déployés autour du boulevard Tshatshi, et des drones ont été utilisés pendant l’opération.
Des témoins ont rapporté que certains des assaillants ont tenté de se cacher près du palais de la Nation, tandis que d’autres ont couru vers le fleuve. « Ils sont entrés dans l’enceinte du palais de la Nation, d’autres ont sauté dans le fleuve », ont indiqué des voisins.
Le quartier autour du palais de la Nation reste sous haute surveillance, avec des tirs encore entendus au lever du jour. L’armée poursuit ses opérations pour sécuriser la zone et déloger les derniers assaillants.
La résidence de Vital Kamerhe, considéré comme le candidat unique du pouvoir à la présidence de l’Assemblée nationale, a été lourdement touchée par cette attaque, mais les mesures de sécurité renforcées ont permis de protéger sa famille.
Les circonstances exactes de l’attaque restent floues, et une enquête est en cours pour déterminer les motivations et les responsables de cet acte de violence.