Dotée d’une capacité de 150 detenus, la prison de Kazumba située au territoire de même nom se trouve dans un état de délabrement très avancé. C’est ce qu’a attesté auprès POLITICO.CD le directeur adjoint de cette maison carcérale, Ange Mulamba.
À cause de l’état piteux du bâtiment, confie Ange Mulamba, certains retenus pourront être relâchés moyennant payement des amendes transactionnelles. Regrettant le silence des autorités compétentes face à cette situation, le directeur adjoint de la prison de Kazumba plaide pour des mesures adaptées pour palier cette difficulté.
Selon lui, il est important de reconstruire un nouveau bâtiment pour cette maison de rééducation car, souligne-t-il que. celui-ci ci est déjà endommagé depuis sa création de l’époque coloniale.
« Actuellement la prison est presque inexistante puisque lors qu’on arrête les gens, ils sont mis dans les cachots de la police faute de prison. Nous ne pouvons pas mettre des gens pour qu’ils fuient demain et que nous puissions endosser la responsabilité. Il n’y a pas prison », a-t-il déploré en concluant.