Le Coup d’Etat raté pendant les petites heures du dimanche 19 mais à Kinshasa marqué par les attaques armées à la résidence de Vital Kamerhe et la prise d’assaut du Palais de la nation n’a pas fini de susciter interrogations et inquiétudes. Dans sa réaction intervenue plus de 24h après les faits, le parti politique ÉCIDE cher à l’opposant Martin Fayulu exprime ses doutes et parle d’une prétendue «tentative de coup d’Etat», après avoir examiné la question en rapport avec cette tentative de coup d’Etat déjoué.
Dans un communiqué signé par son secrétaire général Devos Kitoko parvenu à POLITICO.CD, ce parti se dit être plus que d’escadre notamment par la chronologie des événements, la taille du «commando» au regard des vidéos diffusées, la provenance des «assaillants» et les cibles visées.
Bien que pour les autorités de Kinshasa, il est clairement établi qu’il s’est agi d’un coup d’État déjoué par les forces de défense nationale, aux yeux de cette formation politique de l’opposition, le doute est de mise et les vraies informations quant à cet acte posé par ce groupe d’assaillants avec son leader Christian Malanga, neutralisé par le service de sécurité, doivent être livrées aux congolais afin d’éclairer les zones d’ombres autour de cette question.
« Il apparaît clairement aujourd’hui que la prétendue tentative de coup d’état suscite plus de questions qu’elle n’offre de réponses et l’ECIDé est en droit de s’interroger quel sera le prochain simulacre, après celui d’élections de décembre 2023 et le simulacre de coup d’État de mai 2024? Le peuple congolais a droit à l’information…, la vraie ! », a déclaré Devos Kitoko.
À cette posture dubitative, l’ÉCIDE déplore les morts causées par ces événements troubles de ce dimanche qui ont semé la psychose à Kinshasa et exige ainsi une enquête internationale pour faire la lumière sur ce qui s’est réellement passé, à la fois devant la résidence de M. Kamerhe et au Palais de la Nation, en raison de l’opacité qui enveloppe la trame des évènements, du traumatisme que cela a pu créer au sein de la population et, surtout, de la présence d’individus de nationalités étrangères parmi les «assaillants».
Après ces événements, une floraison des photos sur la vie de Christian Malanga se sont retrouvées sur les réseaux sociaux dont celles prises avec les personnalités de ce de la RDC. C’est le cas avec Martin Fayulu et Fridolin Ambongo. Le dernier a déclaré ouvertement à travers la CENCO n’avoir aucune relation particulière avec ce leader du mouvement politico-militaire «News Zaïre».