Le coup d’Etat manqué assorti des attaques armées de groupe d’assaillants mené par Christian Malanga contre la résidence du candidat président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe et une brève prise d’assaut du Palais de la nation n’a pas livré tous ses secrets.
Dans la multitude de questions qui se pose dans l’opinion pour la compréhension parfaite de cet événement qui a marqué les esprits depuis les petites heures de ce dimanche 19 mai, il y a aussi la question de savoir comment ces hommes dont la plupart viennent de l’extérieur du pays ont pu atteindre Kinshasa avec les armes.
Répondant à cette préoccupation à nos confrères de la Radio Okapi, le Vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumière Peter Kazadi a confirmé que ces malfrats n’ont pas agi en solo. Il y a certainement des complicités en interne.
« Le problème de l’infiltration dans toutes nos institutions n’est plus à démontrer. Nous savons, qu’ils n’ont pas agi seuls, il y a certainement des correspondants qui sont dans nos rangs, et les enquêtes sont en train d’être menée pour identifier les complices et ceux-ci puissent êtres conduits devant la justice », a déclaré le VPM ce mardi 21 mai.
Une autre révélation livrée par Peter Kazadi, c’est que ce groupe d’assaillants est entré par la République sœur de l’Angola, en passant par la province frontalière du Kongo-Central. Une donne qui pose les questions sur l’efficacité des services sensibles de l’Etat aux frontières, qui ont en leur charge l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo.
Pendant que les autorités de Kinshasa annoncent l’ouverture des enquêtes, après que plusieurs hommes de ce groupe News Zaïre soient arrêtés et que leur leader soit neutralisé par les forces de défense le dimanche, Peter Kazadi s’en remet aux conclusions de cette enquête en cours qui doivent déterminer les responsabilités et identifier ces complicites évoquées.