Vital Kamerhe, nouvellement élu président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo, a fait de la pacification de l’Est du pays l’une de ses priorités. Lors de son discours après son installation, il a promis de mettre fin à « l’aventure de prédation» des groupes armés qui sévissent dans la région depuis plus de deux décennies.
« Cet événement intervient au moment où les ennemis de la démocratie ont agi de manière criminelle contre notre Etat, semant un fleuve de sang dans une aventure de prédation qui n’a que trop duré et à laquelle nous sommes déterminés d’y mettre fin », s’est engagé Kamerhe.
Il est convaincu qu’un retour de la paix permettra d’exploiter pleinement les richesses naturelles de la RDC, notamment dans le domaine de la transition énergétique.
« Nous allons ensemble transformer ce qui apparait actuellement comme une malédiction de nos ressources naturelles à un véritable atout qui va placer la RDC au cœur de la transition énergétique», a-t-il fait savoir.
Vital Kamerhe a obtenu 371 voix, soit la majorité absolue des députés, lors du vote pour élire le bureau définitif de la chambre basse du Parlement congolais.
Agé de 65 ans, Vital Kamerhe n’en est pas à ses premiers faits d’armes politiques. Il avait déjà présidé l’Assemblée nationale sous le Président de la République Joseph Kabila entre 2006 et 2009. Cette nouvelle élection marque son retour à la tête de la Chambre basse du parlement, avec le soutien du président Félix Tshisekedi.
Son élection sans surprise met fin à la mission du bureau provisoire de Christophe Mboso Nkodia Pwanga. Avec cette élection, Vital Kamerhe succède officiellement à ce dernier dans ses nouvelles fonctions de président de l’Assemblée nationale congolaise.
Sa priorité ainsi affichée est désormais de mettre fin à l’insécurité qui sévit dans l’Est du pays depuis plus de 20 ans et d’exploiter le potentiel économique de la région. Un immense défi attend le nouveau président de l’Assemblée.