La République démocratique du Congo, représentée par l’université de Kinshasa (Unikin), occupe la deuxième place du concours de procès fictif organisé par la cour pénale Internationale (CPI), après un affrontement avec l’Université de Paris-Panthéon-Assas de la France — qui a remporté la finale de la version française tenue ce vendredi 24 mai à la Haye (Pays-Bas). Le prix du « Meilleur orateur » a été décerné à la congolaise Débora Sabanga de l’Unikin.
D’après la communication publiée sur le site internet de la CPI, les équipes se sont affrontées dans une affaire fictive et ont présenté leurs arguments dans les rôles des Représentants légaux des victimes et de la Défense, qui ont été diffusés en direct sur le site Internet de la Cour ainsi que sur son compte Facebook.
« Le jury était composé de la Seconde vice-présidente de la CPI, Mme la juge Reine Alapini-Gansou, juge présidente du jury, Mme la juge de la CPI Luz del Carmen Ibáñez Carranza, et du juriste de la CPI Léo Jolivet…L’équipe lauréate était composée de Jérémie Boisfer, Adèle Siry, Cyrielle Danzin et Joy Rodrigues Dos Santos», peut-on lire ladite communication.
C’est l’Académie française de droit international de la Haye qui a organisé cette troisième édition du concours de procès fictif en langue française, et ce, avec le soutien de l’Ambassade de France aux Pays-Bas. 42 Universités du 17 pays ont participé au concours, a-t-on appris de la même source.
Consacré aux milieux universitaires, le programme de la CPI a pour objectif de soutenir l’organisation de concours de procès fictifs en anglais, en espagnol, en français et en chinois et envisage soutenir également l’organisation d’une version en arabe à l’avenir.
Pour la CPI, ces initiatives jouent un rôle fondamental pour susciter dans les milieux universitaires de l’intérêt pour le travail de la Cour et pour mieux faire connaître et respecter le droit international pénal.
Samuel Nakweti