Au moins 5.000 personnes se retrouvent sans emploi, suite au retrait de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo de la province du Sud-Kivu, annonce ce samedi Radio Okapi.
Les agents nationaux et internationaux qui travaillaient dans cette province se sont retrouvés à Muhumba dans la soirée de vendredi pour partager les derniers moments. Cette séparation a été marquée par des émotions, surtout pour ceux qui ont totalisé au moins vingt ans au service de la mission de maintien de la paix en RDC.
Prenant la parole, le représentant du personnel national de la MONUSCO au Sud-Kivu, Floribert Bayongwa, a laissé entendre que ce départ va affecter de nombreuses personnes, avant de revenir sur des conséquences qui pourraient advenir suite à la décision prise par le gouvernement celle du départ de la Monusco dans cette entité.
Au cours de cette même cérémonie, le représentant du personnel international de cette agence, Emile Ada, a pour sa part estimé que l’expérience accumulée au sein de la mission de maintien de la paix en RDC est une opportunité d’ouverture de nouveaux horizons. Une porte qui se ferme peut occasionner l’ouverture d’une dizaine d’autres.
« Comme vous le savez, les Missions de maintien de paix des Nations Unies n’ont pas vocation à être éternelles. Donc il était prévu que la Mission des Nations unies en RDC partira un jour. Donc elle est en train de prendre fin », a expliqué Emile Ada.
Ayant été de la partie,le représentant du gouvernement provincial, Cissa Wanumbe, a fait remarquer que les agents de la MONUSCO du Sud-Kivu qui se sont distingués par leur savoir-faire ont plus de chance d’emploi dans l’avenir.