Le procès de 53 personnes accusées d’être impliquées dans la tentative de coup d’État du 19 mai à Kinshasa s’ouvre ce vendredi 7 juin à la prison militaire de Ndolo.
Les prévenus sont poursuivis pour sept infractions dont attentat, terrorisme, détention illégale d’armes et de munitions de guerre, tentative d’assassinat, association de malfaiteurs, meurtre et financement du terrorisme.
Pour rappel, très tôt le matin du 19 mai, jour de la Pentecôte, la résidence du président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe avait été attaquée par un groupe dirigé par Christian Malanga. Des échanges de tirs avec la police avaient fait des morts et des blessés des deux côtés.
Les assaillants s’étaient ensuite repliés vers le Palais de la Nation, siège de la présidence, avant d’être neutralisés par l’armée. Quatre d’entre eux avaient trouvé la mort lors de l’intervention militaire.
Ces derniers sont également poursuivis pour exécution extrajudiciaire. L’armée avait alors qualifié les événements de «tentative de coup d’État». Les assaillants capturés étaient habillés en treillis et portaient des drapeaux de l’ex-Zaïre.
Lors de cette première audience, le tribunal militaire va s’atteler à identifier les prévenus et leur signifier les accusations portées contre eux. Le procès devra faire la lumière sur les mobiles et la véritable nature de ces attaques.