Lors de la première audience du procès des personnes inculpées dans la tentative de coup d’État du 19 mai dernier en République démocratique du Congo (RDC), le tribunal militaire de Kinshasa-Gombe a décidé de reporter l’affaire au 14 juin.
Ce délai supplémentaire a été accordé à la demande des avocats de la défense. Ces derniers ont estimé ne pas disposer de suffisamment de temps pour analyser en profondeur le dossier et préparer au mieux la stratégie de défense de leurs clients.
Au total, 51 personnes sont poursuivies dont des Congolais et des étrangers. Ces derniers ont tous décliné leur identité devant le tribunal. Le procureur a ensuite donné lecture de l’acte d’accusation qui retient contre eux des chefs d’inculpation graves tels que le terrorisme, la détention illégale d’armes de guerre, la tentative d’assassinat, l’association de malfaiteurs ou encore le meurtre et le financement du terrorisme. Ces faits sont passibles de la peine de mort, rétablie en RDC depuis le mois de mars dernier.
Le tribunal a également enregistré les constitutions de partie civile de la RDC et de la famille de Kevin Tamba, tué lors de l’attaque menée par les hommes de Christian Malanga, le cerveau de ce coup d’État. Ce dernier ainsi qu’Aboubakar sont décédés selon la juridiction militaire qui a décrété l’extinction de l’action publique à leur égard.