La lutte contre le changement climatique est devenue une priorité mondiale, et la République Démocratique du Congo en fait une préoccupation majeure. C’est dans cette optique que le Centre Carter, organisation non gouvernementale, a lancé l’initiative « justice climatique et environnementale », à partir de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga.
En effet, avec la demande croissante pour une énergie propre et abordable à l’échelle mondiale, la RDC est devenue un acteur clé dans la fourniture de ressources nécessaires pour répondre à cette demande. Cependant, il est essentiel que les populations congolaises bénéficient pleinement de cette nouvelle économie climatique et partagent la prospérité qu’elle peut apporter. D’où, le Centre Carter se montre ouvert à accompagner les autorités congolaises et la société civile dans ce processus.
Pour ce faire, le Centre Carter a lancé cette nouvelle initiative, qui met l’accent sur la promotion de la justice climatique et environnementale axée sur les droits des populations Congolaises. Il s’agit de garantir que ces populations soient mieux adaptées au changement climatique et qu’elles puissent bénéficier des opportunités offertes par la transition vers une économie à faible émission de carbone.
Cette initiative vise à promouvoir la justice climatique et environnementale en mettant l’accent sur les droits des populations congolaises. L’objectif est de garantir une transition énergétique juste, vers une économie à faible émission de carbone et résiliente, qui prend en compte les besoins et les droits des communautés locales.
Maître Fabien Mayani, chef du programme droits humains et transition juste du Centre Carter en RDC, a souligné l’importance de cette initiative, qui d’après ses explications, entend impliquer toutes les parties prenantes, y compris le gouvernement et les organisations des droits humains, dans la mise en place des politiques efficaces pour gérer les revenus générés par les minerais critiques. « Ces revenus doivent être utilisés de manière responsable pour permettre aux populations de s’adapter au changement climatique », a-t-il déclaré.
« Ce programme va contribuer au renforcement des capacités auprès des acteurs locaux dans la gestion des secteurs miniers et des hydrocarbures », a-t-il precisé.
En travaillant en partenariat avec les autorités congolaises, les entreprises extractives et la société civile, le Centre Carter s’engage à promouvoir une gestion durable des ressources naturelles en RDC, tout en veillant à ce que les droits des populations locales soient respectés.
Cette initiative est un pas important vers la construction d’un avenir plus juste et durable pour la RDC et ses habitants.
En RDC sur invitation du gouvernement congolais, le Centre Carter a créé depuis 2007, le programme de gouvernance des industries extractives, qui s’est concentré sur la protection des droits humains, la promotion de la transparence et de la redevabilité dans le secteur des ressources naturelles en RDC. Avec comme objectif, de s’assurer que les ressources contribuent au développement durable des populations congolaises, tout en respectant l’environnement.
La transition vers une économie plus respectueuse de l’environnement est un défi majeur pour de nombreux pays en développement, et la RDC ne fait pas exception. En mettant l’accent sur la justice climatique et environnementale, le Centre Carter espère contribuer à une meilleure gestion des ressources naturelles du pays et à une adaptation plus efficace aux défis posés par le changement climatique.