Le Ministre d’État, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics, Alexis Gisaro a échangé, lundi 10 juin, avec une délégation des députés nationaux de la province du Kasaï venue présenter leurs désidératas pour trouver des solutions idoines allant dans le sens du développement de leur province. Ces élus ont, tour à tour, passé en revue l’état des infrastructures dans cette province.
Selon la cellule de communication de ce ministère, cette séance de travail a pris plus d’une heure afin de dégager tous les soucis de ce coin de la République et en trouver des solutions idoines.
Parmi les plaintes soumises par ces députés nationaux, il y a notamment de l’effondrement du pont Kaluebo entre le territoire de Luebo allant vers la ville de Tshikapa; la problématique des érosions à Ilebo et la réhabilitation de la RN20 allant de Idiofa, Ilebo, Mweka, Bedemba ainsi que Kananga.
Dans cette même optique, après le dépôt du devis de pont Kaluembo par les structures techniques du Ministère des ITP, le ministre d’État a pris l’engagement de contacter le FONER pour que le fonds soit disponibilisé afin que le pont soit réhabilité dans les meilleurs délais.
«Satisfait» de l’oreille très attentive qu’Alexis Gisaro leur a accordée, le président de ce caucus, le député national Guy Mafuta a loué la promptitude du gouvernement pour la prise en charge de la RN20 et d’autres soucis.
« Nous avons beaucoup insisté. L’espace Kasaï est constitué de 5 provinces. Et, celle du Kasaï est à part entière. Nous en sortons très heureux parce que le Ministre a décidé de prendre en considération la route allant de Idiofa, Ilebo, Mweka, Bedemba et Kananga dans le fonds chinois et là, ça nous a beaucoup intéressé», déclaré le président de ce caucus, le député national Guy Mafuta.
Poursuivant sa réaction, en ce qui concerne la question des érosions abordée par le Ministre, Guy Mafuta a révélé qu’il y a un problème de financement qui se pose, en tant qu’autorité budgétaire, ils se sont résolus à avoir un œil regardant sur la quantité réservée au Ministère des infrastructures parce qu’il n’y a pas de développement sans route.