Dans un communiqué officiel parvenu à POLITICO.CD, le maire de la ville de Goma, en province du Nord-Kivu, dit apprendre à travers les réseaux sociaux, «des velléités d’une marche» prévue ce lundi 17 juin 2024, par «un groupe d’individus non identifiés pour dire non aux massacres des victimes»
Le commissaire supérieur principal, Kapend Kamand Faustin informe, à travers ce même communiqué officiel, aux organisateurs que «le moment sécuritaire ne permet pas l’organisation des telles marchés dans la ville».
Selon le maire de Goma, en vertu de l’article 4 de l’ordonnance No 21/016 du 03 mai 2021 portant sur les mesures d’application de l’état de siège, «aucune manifestation de ce genre n’est autorisé».
Le commissaire supérieur principal qui dit compatir avec les populations de Béni et Lubero, invite la population de Goma a vaquer librement à ses occupations et met «sévèrement » en garde» quiconque s’autoriserait de barricader la route tel qu’il s’observe d’habitude.
Il appelle les cadres de base à tous les niveaux à plus de vigilance autant que service d’ordre et de sécurité qui doivent veiller à l’observance strict de la présente mesure.
Ces deux dernières semaines les terroristes ADF ont perpétré des massacres à Cantine dans le territoire de Béni et Kambau dans le territoire de Lubero. La société civile parle d’une centaine de civils tués.
Ce samedi, les activités sont restées paralysés dans le ville de Butembo. Les groupes des pressions ont aussi manifesté, pour dénoncer les massacres des civils dans cette partie située dans le nord de la province du Nord-Kivu.