Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, a réaffirmé son engagement au cours de son second mandat de travailler pour l’amélioration du système éducatif, à travers le programme de la gratuité de l’enseignement sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo. Il l’a annoncé lors du troisième conseil des ministres qu’il a présidé à la cité de l’Union Africaine ce vendredi 28 juin.
« Le président Tshisekedi a souligné la nécessité de poursuivre les efforts pour la gratuité de l’enseignement primaire public. Il a mis en avant l’importance d’améliorer la qualité et la gouvernance des établissements scolaires, tout en assurant une accessibilité accrue pour les élèves », a rapporté le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.
Le programme de gratuité de l’enseignement primaire public a au cours de ses 5 dernières années permis à de nombreux enfants d’avoir accès à l’éducation de base. Le président de la République a, à cet effet, chargé la ministre de l’Éducation nationale et Nouvelle Citoyenneté, Raïssa Malu, de pérenniser et de consolider le dialogue avec les parties prenantes pour la bonne marche du programme de la gratuité de l’enseignement.
« Le président Tshisekedi a donné des instructions claires concernant les infrastructures éducatives. Toutes les constructions achevées dans le cadre du Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145T) doivent être livrées aux bénéficiaires à travers tout le pays. Cette mesure vise à renforcer les capacités d’accueil des établissements scolaires et à améliorer les conditions d’apprentissage pour les élèves », a renseigné le ministre congolais de la communication et médias.
Le dialogue avec toutes les parties vise, fait savoir Patrick Muyaya, à garantir un climat de paix au sein du ministère et un accès universel à une éducation de qualité, respectant les calendriers scolaires établis. Pour renchérir, le président Tshisekedi réitère son appel à un engagement collectif pour une éducation de qualité, accessible à tous, et adaptée aux besoins de chaque élève de la République démocratique du Congo.