Dans un télégramme rendu public le vendredi 28 juin, le Vice-Premier ministre de l’Intérieur a pris une décision interdisant aux gouverneurs de la ville de Kinshasa et de la province du Haut-Katanga de présenter leurs programmes devant les Assemblées provinciales. Cette mesure découle d’accusations de violations des lois relatives à l’administration provinciale.
Daniel Bumba, gouverneur de Kinshasa et Jacques Kyabula du Haut-Katanga sont accusés d’avoir nommé des commissaires généraux en contravention avec les lois en vigueur. C’est suite à cela que VPM de l’Intérieur est intervenu dans la perspective de garantir le respect des normes administratives.
Suite à cette interdiction, les gouverneurs concernés ont été convoqués d’urgence au Cabinet de Jacquemain Shabani pour fournir des explications sur leurs actions.
Cette affaire est suivie de près par les observateurs politiques et les citoyens, car elle pourrait avoir des répercussions sur la gouvernance des provinces de Kinshasa et du Haut-Katanga, ainsi que sur l’ensemble du pays. Le respect des lois et la transparence sont cruciaux pour le renforcement de la démocratie en République Démocratique du Congo, et cette décision du VPM de l’Intérieur semble s’inscrire dans cette logique.
À présent, les Assemblées provinciales de Kinshasa et du Haut-Katanga attendent des instructions supplémentaires du gouvernement central, tandis que les gouverneurs doivent se préparer à justifier leurs actions devant les autorités compétentes. Cette situation souligne la nécessité d’une gestion rigoureuse et conforme aux lois pour assurer une gouvernance efficace et responsable dans les provinces.
Pour rappel, le gouverneur de Kinshasa et celui du Haut-Katanga ont chacun nommé, dans leurs gouvernements respectifs, dix ministres et dix commissaires généraux.
Gilbert Ngonga