Les États-Unis d’Amérique continuent de durcir le ton contre le régime de Kigali, décidément impliqué dans l’agression de l’est de la République Démocratique du Congo, au côté de la rébellion du mouvement de 23 mars — M23. Ce lundi, au conseil de sécurité de l’ONU, sur la situation sécuritaire de l’est de la RDC, la représentante des USA s’est exprimé en des mots justes pour dénoncer l’agression rwandaise.
Du haut du perchoir de l’ONU, ce diplomate américain a révélé que les USA restent préoccupés par l’escalade des tensions de guerre dans l’est de la RDC, caractérisées notamment par les actions militaires du Rwanda, qui, selon les USA, se seraient désormais étendues au-delà des opérations militaires du M23. Ainsi, a-t-il révélé, le Rwanda engage au moins 4.000 troupes pour son intervention militaire.
« Nous sommes préoccupés par l’escalade rapide des tensions ce dernier mois. Selon les rapports crédibles, les interventions militaires du Rwanda, ses opérations au Nord-Kivu, se seraient étendues au-delà des opérations du M23 par l’implication directe et décisive des troupes », a dit cette représentante des USA, ajoutant que « jusqu’à 4.000 troupes rwandaises se trouvent présentes sur le terrain ».
Aussi, a-t-elle souligné, ces éléments rwandais ont déjà mené des attaques ciblées contre le camp de déplacés, en mai 2024. Plusieurs déplacés ont été blessés. Ce représentant américain a, dans cette optique, mentionné l’importance de protéger les populations civiles notamment les déplacés.
Prenant part à ce conseil de sécurité, la RDC a souhaité que celui-ci accorde un soutien substantiel et logistique aux militaires de la SADC qui combattent aux côtés de la RDC contre le M23 et les autorités rwandaises. Les autorités congolaises ont insisté sur la nécessité pour l’ONU de définir un régime de sanctions applicable au Rwanda, visant à sanctionner l’État rwandais, ses dirigeants, et toutes les personnes morales ou physiques impliquées dans l’agression contre la RDC.