Le président de l’Assemblée nationale de la République Démocratique du Congo, Vital Kamerhe a, en marge de la 49ème Session de l’Assemblée parlementaire de la francophonie tenue lundi 8 juillet, appelé les États francophones à désapprouver et à dénoncer le silence assourdissant de la Communauté internationale face au génocide perpétré sur le territoire de la RDC par les armées ougandaise et rwandaise, actuellement en appui aux terroristes du M23.
Pour ce faire, Vital Kamerhe a fait savoir aux parlementaires de l’OIF que les groupes armées ougandaise et rwandaise, actuellement en appui aux terroristes du M23, sont à l’origine de plus de 10 millions de morts depuis trois décennies, selon les évaluations des experts de l’ONU, et des millions de déplacés internes.
Rien que les dernières interventions de ces deux armées, ont provoqué le déplacement de près de 500.000 personnes, indique le speaker de la chambre basse du Parlement congolais.
Aussi, il a fustigé l’avancée des Forces rwandaises de défense (RDF) et la récente occupation de plusieurs localités du territoire de Lubero, au Nord-Kivu en RDC. Cette avancée constitue selon les parlementaires congolais une violation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC.
Louise Mishikiwabo, la Secrétaire générale de l’OIF, a, dans sa prise de parole, briefé aux parlementaires tous les problèmes liés aux conflits armés à travers le monde sans citer la guerre dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
À cet effet, les députés congolais ont manifesté leur indignation et doutent de la détermination du Parlement de l’OIF à activer la diplomatie parlementaire pour des mesures coercitives et des sanctions contre Kampala et Kigali.
Dix (10) parlementaires congolais ont pris part à ces assises de la francophonie dont 8 députés et 2 sénateurs.