Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi a échangé, ce mardi 10 juillet, avec Albert Zeufack, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour la RDC, l’Angola, le Burundi et Sao Tomé-et-Principe sur les avancées et de l’accélération des projets stratégiques soutenus par son institution, y compris le projet de développement local des 145 territoires et le monumental projet Grand Inga.
Au sortir de ces échanges, Albert Zeufack a renseigné qu’ils ont passé au peigne fin un certain nombre de sujets extrêmement importants, y compris les réformes à mener pour permettre au Congo de réaliser sa vision.
De ce fait, il a souligné l’importance de ces initiatives pour le développement des ressources humaines et des infrastructures du pays. Parmi les sujets phares, il y a notamment l’accès à l’électricité et l’infrastructure routière qui ont été prioritaires, avec un focus spécial sur le projet «Pacte» qui prévoit la construction de routes et d’autoroutes pour le développement économique, notamment l’axe Mbuji-Mayi-Kabinda-Bukavu.
Le projet Grand Inga, discuté lors d’une précédente rencontre entre le Ministre des Finances et le ministre des ressources hydrauliques le 7 juillet, est considéré comme vital pour la stratégie énergétique du pays. Cette réunion visait à discuter du financement des projets à impact visible dans le secteur de l’énergie, s’inscrivant dans la dynamique de renforcement de la capacité énergétique nationale.
«L’investissement dans la structuration du grand programme de développement INGA… est une priorité pour le Congo», a renchéri Albert Zeufack.
Selon les informations rapportées par la cellule de communication du ministère des Finances, la Banque Mondiale, en tant que partenaire stratégique, vise à étendre son soutien au-delà des projets énergétiques pour inclure des initiatives éducatives et sanitaires, renforçant ainsi le capital humain essentiel au progrès continu du pays. Le partenariat stratégique actuel cible dix provinces choisies en fonction de leur niveau de pauvreté et de leur potentiel d’impact, visant à maximiser les bénéfices des projets sur la vie des populations et à mettre ces résultats à l’échelle dans d’autres provinces.
Ces discussions marquent une étape significative dans le partenariat entre la RDC et la Banque Mondiale, mettant en relief l’engagement profond des deux parties à travailler conjointement pour une croissance inclusive et durable, capable de transformer la vie des populations aussi bien en milieu urbain que rural.