Après que la convocation de l’artiste musicien Koffi Olomide par le parquet général près la cour de cassation a suscité de vives réactions sur la toile, le ministère de la justice et de garde sceaux a tenu à éclairer la lanterne d’opinion sur cette invitation envoyée à Koffi Olomide qui, d’après le ministre, a une finalité pédagogique.
Dans un communiqué parvenu à POLITICO.CD, le cabinet du ministre de la justice et de garde sceaux a précisé qu’aucun dossier est ouvert charge du patron de l’orchestre quartier latin, Koffi Olomide.
« Son Excellence Monsieur le ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux tient à fixer Opinion publique qu’il N’existe à ce jour aucun dossier pénal ouvert à charge de l’artiste musicien Koffi Olomide en rapport avec sa récente Intervention lors d’une émission sur la chaine nationale» peut-on lire dans ce communiqué.
La même source souligne que le patron de l’orchestre quartier Latin est libre de ses mouvements tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.
« Même, aucune perquisition n’a été opérée au domicile de l’intéressé en rapport avec ce dossier. Monsieur Koffi Olomide demeure donc libre de ses mouvements Tant à Intérieur qu’à l’extérieur du pays», lu-t-on.
Le ministre de la justice et de garde, Constant Mutamba a fait savoir que «l’invitation du Parquet près la cour de cassation a aussi une finalité pédagogique».
Lors d’une émission diffusée à la Radio télévision nationale congolaise (RTNC) le 6 juillet dernier, Koffi Olomide artiste avait tenu des propos controversés, sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. Abordé la question sur la guerre dans l’Est de la RDC, notamment de l’agression rwandaise et de l’avancée des troupes du M23 dans la province du Nord-Kivu, l’artiste avait laissé entendre « qu’il n’y a pas de guerre et que la RDC est tapés, giflé par le Rwanda.
Pour le Conseil Supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), ces déclarations ont été «dégradantes et démobilisatrices» pour les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Par conséquent, l’artiste a été convoqué par cet organe de régulation en RDC afin d’être recadrer quant à la portée de ses déclarations.