La Coordination du Comité Stratégique de Supervision du Projet d’Extension de la Ville de Kinshasa (CSSPEVK) dit avoir découvert, avec «stupéfaction», en ligne un article publié lundi 22 juillet par un média congolais parlant de la «construction de Kitoko Ville : Grande inquiétude sur la déstination de 8 millions USD déboursés par le Trésor Public».
Pour dissiper toute confusion, le Coordinnation de CSSPEVK tient à éclairer la lanterne d’opinion que «cet Article, non seulement contient des enchevêtrements mais aussi des incoherence et surtout ne fournit pas la bonne information alors que la source d’information est accessible aux medias».
«Voici certaines précisions à apporter pour une meilleure compréhension de la population congolaise et d’ailleurs. Avant il est nécessaire de savoir que le Projet que pilote le CSSPVEK, créé par décret du Prémier Ministre numéro 23/35 du 10 octobre 2023 ne se rapporte nullement à Kitoko City ni à Kitoko nouvelle Ville. Les dispositions pertinentes de ce Décret en dissent tout. CSSPVEK est une Structure étatique transversale chapeautée par le Premier Ministre, comme Président, le Ministre de l’Urbanisme et Habitat assumant la Vice-présidence. Le caractère transversal dudit Projet fait que, outre les 12 Ministres membres du Comité de pilotage, il y a également des délégués et de la Présidence et de la Primature et des Ministères sectoriels et du Gouvernorat de la Ville de Kinshasa dépendant de la Coordination», peut-on lire dans une mise au point de la Coordinnation du CSSPEVK.
Selon cette mise au point, le Protocole d’Accord signé entre la Coordination du CSSPEVK et l’APCSC concerne le Projet «Kinshasa Kia Mona» dont les contours sont entièrement gérés par la Coordination ainsi que toutes les autres activités dans l’exercice du Décret 23/35.
«Le Gouvernement de la République n’a jamais créé un Organisme dénommé Kitoko City ni Ville Kinshasa émergeant du Budget de l’Etat. La fameuse inquiétude autour d’une pseudo-déstination qu’aurait prise une fantomatique somme de 8 millions USD ne relève que de ses auteurs apparemment mal intentionnés et/ou épris du sensationnel nocif», a argué la Coordination du CSSPEVK.
Face aux contre-vérités, la Coordination du CSSPEVK dénonce, à cor et à cris, cet article qui d’après elle, frise la «méchanceté et un comportement pas du tout responsable». Car, dit-elle, il aurait fallu procéder à la vérification et à la certification de toute information de cette portée avant toute publication.
«Les maladroites allégations en rapport avec les animateurs de la Coordination dénotent de l’absence de volonté de s’informer à la source, car ces derniers ont été nommés régulièrement et issus d’horizons divers», a conclu la Coordination du CSSPEVK dans sa mise au point.