Alors que les langues se sont déliées sur un prétendu détournement des fonds alloués par l’Ouganda pour l’indemnisation des victimes de ses activités illicites à Kisangani et ses environs, entre 1998 et 2003, le Ministre d’État, Ministre de la justice et de garde des sceaux vient de fixer l’opinion tant nationale qu’internationale.
Dans un briefing hebdomadaire de Presse, animé mardi à Kinshasa, conjointement avec le Ministre de la communication et médias, Constant Mutamba a indiqué que l’Ouganda n’a jamais versé trois tranches tel que distillées dans les réseaux sociaux et des médias. À l’en croire, les deux tranches versées par Kampala ne représentent pas ce qui est annoncé par-ci par-là dans le but, a-t-il soutenu, d’intoxiquer l’opinion.
« (…) Cet argent jusqu’ici n’a pas été détourné, tel que les gens le disent. C’est une désinformation que je dénonce de la part du Ministre des finances ougandais. C’est faux et archifaux. l’Ouganda n’a jamais payé trois tranches. Il y a deux tranches qui sont déjà payées et ne représentent pas le montant annoncé par le Ministre Ougandais qui est dans une stratégie de distraction et d’intoxication a voulu inoculée dans l’opinion », a-t-il dit.
D’après Constant Mutamba, les mesures prises notamment dans le secteur de l’indemnisation des victimes de Kisangani visent à faire un tableau réel de l’état de lieu de ce qu’il a trouvé afin de faire rapport à sa hiérarchie.
Bien aussi victime des activités illicites de l’Ouganda à Kisangani, le Ministre Mutamba a rassuré l’opinion que les travaux vont reprendre et que les victimes de Kisangani seront indemnisées et que les travaux destinés dans le cadre de ce fonds seront réalisés.
À ce jour, plus de 3100 victimes sont certifiées par le FRIVAO, Fonds Spécial de Répartition de l’Indemnisation aux victimes des activités illicites de l’Ouganda en RDC. Pendant ce temps, d’autres victimes sont convoquées pour soit la consultation médicale soit le complément d’information en vue de certifier les vraies. Outre cette indemnisation individuelle amorcée depuis début juin 2024, quelques travaux réservés à l’indemnisation collective sont en cours. Les murs du mausolée moderne pour un mémorial au site où reposent les âmes perdues dans le guerre de six jours poussent à pas de géant.