Le président angolais, João Lourenço, s’est entretenu ce jeudi 01 août avec son homologue rwandais, Paul Kagame, sur l’accord de cessez-le-feu conclu à Luanda entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, mardi 30 juillet, rapporte l’Agence angolaise de presse (ANGOP).
L’annonce du cessez-le-feu, qui doit prendre effet à minuit le 4 août à la suite d’une trêve humanitaire qui n’a été que partiellement respectée, a été faite lors de la deuxième réunion des ministres des Affaires étrangères des deux pays, sous la médiation du Président angolais João Lourenço, à Luanda, la capitale de l’Angola.
Selon la même source, le président angolais s’est entretenu hier mercredi aux environs de l’après-midi au téléphone avec son homologue de la RDC, Félix Tshisekedi. L’accord sur le cessez-le-feu dans la région orientale de la RDC était également au centre de leur discussion téléphonique.
Les Nations Unies ont salué l’annonce faite la veille par l’Angola selon laquelle les deux gouvernements plongés dans une crise diplomatique, alors qu’un conflit oppose l’armée congolaise et la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23), appuyée par le Rwanda, dans la province du Nord-Kivu.
«Le mécanisme de vérification ad hoc pour surveiller le cessez-le-feu sera renforcé à cette fin et notre mission de maintien de la paix en RDC a exprimé sa disponibilité à soutenir ce mécanisme, conformément à notre mandat onusien », a dit le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, lors d’un point de presse à New York.
L’ONU espère que cet accord contribuera à créer les conditions d’une désescalade des tensions entre la RDC et le Rwanda et permettra le retour en toute sécurité des personnes déplacées à l’intérieur de leur pays dans leurs foyers.
« Nous réitérons notre soutien à ces efforts, menés par le Président angolais, à travers le processus de Luanda, et nous encourageons les deux parties à respecter leur engagement en faveur du rétablissement de la paix et de la stabilité en RDC », a renchéri Stéphane Dujarric.
Les États-Unis d’Amérique, la France, la Belgique ainsi que le Portugal ont également salué cet accord de paix entre les deux pays de la région des Grands Lacs.