Le parti présidentiel Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) vient de designer et investir Afani Idrisa Mangala comme son candidat au poste de président du Sénat. Cette désignation a eu lieu ce lundi 05 août dans la soirée au bureau privé du secrétaire général de l’UDPS Augustin Kabuya Tshilumba à Kinshasa aux termes d’une réunion tenue pour la cause.
A en croire ACP, le dépôt de cette candidature portée par le parti de la 10e rue Limite à la commission spéciale mise en place par le bureau provisoire du Sénat interviendra au cours de la journée de ce mardi 06 juillet.
Selon la cellule de communication du secrétariat de l’UDPS, le candidat Afani Idrissa Mangala est un membre actif de cette formation politique, aujourd’hui au pouvoir, pendant plus de 33 ans.
«Pendant 33 ans, Idrissa Afani Mangala est resté activement engagé au sein du parti, un critère qui a été déterminant dans sa désignation face à son challenger immédiat, le sénateur Boketshu. Membre de l’UDPS depuis 1991, Afani Idrissa Mangala a occupé successivement des postes importants au sein du parti d’Étienne Tshisekedi. De président cellulaire à président de la Ligue des jeunes, il a occupé les fonctions de Secrétaire fédéral, vice-président fédéral et président fédéral de l’UDPS/Tshisekedi Kindu de 2006 jusqu’à ce jour », a indiqué la cellule de communication de l’UDPS.
Une guerre fratricide à l’Union sacrée se dessine ?
Pendant que l’UDPS s’est choisi un candidat pour la présidence du SÉNAT qui doit déposer sa candidature ce mardi, il faut signaler aussi que d’autres candidatures des membres de l’Union sacrée ont déposées ce lundi pendant journée.
D’abord le nonagénaire Jonas Mukamba, qui a déposé sa candidature hier au bureau provisoir du Sénat. Il dit s’appuyer sur son expérience comme gouverneur de l’équateur et pendant longtemps responsable de la MIBA, pour conduire les travaux à la Chambre Haute du Sénat.
Ensuite l’ancien Premier Ministre Sama Lukonde, qui a aussi déposé sa candidature le même lundi. Cet ex locataire de la primature de la RDC va également s’appuyer sur cette expérience acquise depuis plus de 3 années. Selon l’élu du Haut Katanga et membre du regroupement Dynamique Agissons de l’Union sacrée, sa candidature au perchoir du Sénat vise l’accompagnement du président de la République.
Somme toute, c’est pratiquement trois candidatures de l’Union sacrée de la nation qui seront en lice pour le même poste du président de la chambre haute. La crainte pour plusieurs observateurs est que cette guerre fratricide qui se dessine puisse occasionner l’implosion de cette méga plateforme qui est naturellement fragile.